Message de l'Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 25-12-15 au soir
Dans ce qui semble un moment au cœur de la linéarité du temps, le Père, pilier de silence, la Mère, personnification de l’Amour, les deux sont Un. Et dans cette Unité, je repose. Ils n’échangent aucun mot. Leur regard reste posé sur cet enfant que je semble être. Et dans cet enfant que je semble être, ils savent l’union la plus sacrée : le silence est l’Amour, et l’Amour le silence. De cette union, jaillit l’infini de la Joie.
Dans ce qui semble être un point dans la linéarité du temps, ces enfants viennent, offrant leur flutiau, leur agneau, me rencontrant sur les voies de la Joie, me rencontrant dans le silence. Eux aussi ne prononcent aucun mot. On dirait que la pièce est tissée de silence. On dirait que les murs sont pulsations.
Elle garde le regard posé sur cet enfant que je semble être. Et cet enfant que je semble être la rencontre au-delà même de son visage, au-delà de son corps. Nous nous savons complices de toute éternité. Elle connaît les Voies de la Joie, ces voies que j’emprunte à travers la naissance.
Car si tant croient que je suis venu porter les poids de souffrance, ils ignorent que je ne connais que les Voies de la Joie. Ils ont voulu me faire à leur image, alors que je viens les ramener à leur image.
De la Fraternité, beaucoup se sont mêlés à ceux qui cheminent et ceux qui entrent. Je les reconnais. Ceux qui marchent sur les voies de la Joie, je les reconnais, et ils me reconnaissent à travers cet enfant que je semble être, le compagnon d’éternité, encore et toujours marchant sur les routes des hommes pour rappeler les Voies de la Joie.
Ils ont voulu me faire à leur image, alors que je viens leur rendre leur image, l’image d’un être humain souverain, la personnification de la Joie. Ils croient l’existence complexe, ils croient aux mille chimères de leurs illusions, oubliant que la vie est la Joie. Ils ont fait de la Joie une émotion que l’on traverse ou que l’on ressent du bout d’un sentiment. Ils ont oublié que leur corps est la Joie. La fraternité le sait. Il en est un qui repose à la source des traditions et qui garde les secrets de la Joie. Nous sommes frères. Ensemble nous marchons sur les routes des hommes, pour rappeler que la Vie est la Joie. Ils ont voulu me faire à leur image, ils ont voulu façonner une histoire qui justifie les méandres de leurs histoires. Là n’est pas la réalité de ma vie. Cela n’est que fantasmes creux.
Le Père sait que le silence est la Joie. Le Père sait la simple puissance d’être vertical. Le Père sait la simple puissance d’être personnification du silence. Il a appris les modes, les disciplines peut-être, pour ramener tous les courants de ses corps à l’unité de l’infini de la Joie. Le Père sait la puissance de la verticalité, la puissance d’être silence. Et au cœur du silence, il accueille la Mère.
Elle sait que l’Amour est silence. Lorsqu’elle me portait, elle savait que le corps est la Joie. Cette conscience reste, a traversé le temps de la naissance. Le corps reste un au-delà de ce qui semble la distance créée par la naissance, nos corps restent Un et chantent l’évidence que le corps est la Joie.
Et si l’on veut parler de l’histoire humaine, souvent je suis venu, et encore je viens marcher sur les routes des hommes pour rappeler les Voies de la Joie. Ils ont voulu me faire porter les histoires de leurs fantasmes. Je ne porte aucune histoire. Je marche les pas de la Source, avec tous ceux qui savent la beauté de la Source, avec tous ceux qui savent que la source est la Joie, que la source de toutes les traditions est la simplicité d’être la Joie.
Il en est un, compagnon d’éternité qui garde les secrets de la Joie. Et avec lui, je marche. Ensemble, nous étreignons la source des traditions. La lune est pleine, pleine de l’évidence que le plein est la Joie.
Ils veulent encore nous faire croire à leurs méandres, à leurs marasmes - illusion. Puisse l’humanité sortir de l’illusion. Le père sait : cela demande ATTENTION. Attention à ne pas nourrir les rêves, les méandres ou les marasmes, attention de rester la simple verticalité, uni à la source dont la nature est Joie. Le Père sait l’intensité de simplicité qui ramène tout à l’infiniment sain, à l’infiniment clair, à l’infiniment simple, car la joie est l’infiniment sain, l’infiniment clair et l’infiniment simple. Le Père sait. La Mère sait, et la fraternité se rassemble autour de l’évidence ; ensemble nous marchons sur les Voies de la Joie.
Ils ont voulu me faire à l’image de leur histoire ; quelle que soit leur histoire et quel que soit le temps dans la linéarité de la culture humaine, jamais je n’entre dans aucune histoire. Je reste seul, la source, uni à tous ceux qui seuls, se savent la source. Seuls car le tout est le Seul. Seuls car la Joie est le Tout et celui qui se sait l’infini de la Joie se sait le Tout.
La Fraternité sait le Feu, la flamme qu’est l’infini de la Joie, et la Fraternité garde la Flamme à travers son incarnation. Pourrait-on dire que je viens encore et toujours embraser la terre du feu de la Joie. Pourrait-on dire que la Fraternité unie embrase la terre du feu de la Joie… Et la terre retrouve sa propre nature, et rit.
Les simples savent le rire de la terre. Les simples savent le clair et le sain. Il suffit de se dépouiller de ses croyances, de ses ornières, de ses attachements, cesser d’y croire et retrouver les Voies de la Joie simple, claire et saine qui ouvre à sa propre source et dévoile les secrets : seul est Cela.
Ils ont voulu me faire à leur image ; je viens leur rendre leur image, celle de l’être Joie, celles du Cœur, du corps d’éternité, d’immortalité même. Car celui qui ramène son corps à la fluidité de la Joie ramène son corps à l’immortalité. La fraternité sait la danse des cellules. Et au cœur des étoiles, la fraternité chante le chant des cellules. Au cœur de la terre, la Fraternité écoute le Cœur des cellules. Ce cœur est le Cœur de la Joie.
Certains croient que j’appartiens à un peuple, à une tradition. Eux savent que Je Suis le dévot de la Source de toutes les traditions. Avec ceux qui le savent, j’honore les secrets de la Joie, à la source de toutes les traditions, de toutes les cultures. Encore et toujours, je marche sur les routes des hommes, creusant à chaque pas l’infini de la Joie, pour que les pas s’inscrivent dans la mémoire humaine et que l’humanité se souvienne que seul est cela, et cesse ses addictions à toutes ces histoires, ces croyances, ces masques, ces faux-semblants. A nourrir les faux semblants, on les anime, et on se plaint d’en être prisonnier ; pantomime.
Le Père offre à la terre la verticalité. La Mère offre à la terre l’infini de l’Amour, le cercle.
Celle qui connaît les secrets des herbes et des simples, présente à la Mère le filtre. Dans la potion, les herbes rayonnent l’infini de la Joie. La Mère prend et boit, son corps exulte. Le père sait. Et l’enfant que je semble être, repose au cœur de cette évidence. Tout est tranquille, tout est plein, tout est la paix. La grâce, peut-être, est que ceux qui savent écouter écoutent cette évidence que seule est la paix, que seul est le plein, le tranquille. Tout est ouvert. Puissent-ils ne pas oublier, ne pas faire de la célébration une simple date dans la linéarité, un moment de pause, une parenthèse. Garder le cercle et la verticalité, et se savoir le centre du cercle et du vertical. Le silence est l’Amour et l’Amour le silence. De l’union entre amour et silence, jaillissent les flots de la Joie.
Gardez la flamme vibrante dans les cellules. Je vous remercie. Ensemble nous marchons sur les routes des hommes, ramenant l’évidence que seule est la Joie. Cela est dévotion.
Je vous remercie.
Message de l'Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 25-12-15 au matin
Je murmure à chacun "Je t’aime".
La Grâce coule, éternellement. La Grâce de ces moments d’éternité, simultanément inscrits dans le temps linéaire où chacun est ouvert à ces flots de la Grâce, où chacun est ouvert à être la Grâce. Notez la beauté : la lune est pleine. Moment de plénitude, que ce soit dans les registres des calendriers solaires ou lunaires, moment de plénitude.
Peut-être que la magie de cette croyance qu’une naissance peut ouvrir au salut, peut être que la magie de cette croyance, ouvre à la Grâce. Nous parlons de croyance, car la naissance, vous le savez, est éternelle. Et cette naissance, que tant célèbrent aujourd’hui trouve son sens profond dans cette invitation, dans ce rappel. Se souvenir que la naissance est éternelle dans chaque souffle, mène à l’émerveillement, et ainsi au lâcher-prise de toutes ces crispations qui semblent enfermer, freiner ou fermer.
Quelles que soient les circonstances, les crispations ne sont que croyances. Car porter un jugement sur une situation et s’enfermer dans ce jugement n’est que croyance. Être le flot infini de la Vie. Et éternellement s’émerveiller car chaque moment est naissance, renouveau.
La vie, vous le savez, n’est pas figée. La vie contient en elle l’autodépassement. Elle ne s’inscrit pas dans le cadre d’un déroulement mais jaillit éternellement neuve, dans chaque moment. Par la naissance, ouverture à la Grâce. La Grâce est éternelle. Il suffit d’être ouvert, d’être offert. La magie de ce moment où de par leurs croyances ou de par leur amour, tant s’ouvrent à cette réalité de la Grâce. Ramener ce moment à son éternité, et l’inscrire dans les cellules pour qu’il résonne à l’infini, vibre et ramène encore et toujours à cette pleine réalité d’être le flot de la Grâce, l’éternelle naissance, l’infini renouveau.
Vous le savez, je me dis Frère, ils m’appellent Maître. Je me dis Frère, car la fraternité est ce cercle d’émerveillement où tous se nourrissent de la magie de ce partage, tous unis dans le même regard, dans la même direction, dans la même intention, et riches de cet au-delà du temps et de l’espace, riches d’être offerts au flot de la grâce qui est ce que Je Suis. Naître et s’offrir pleinement, comme un Frère, un compagnon, le plus intime pour chacun, pour ceux et celles qui choisissent d’entendre et d’écouter.
On dirait que tant se rassemblent physiquement. Ont-ils oublié le sens profond d’être rassemblés ? Ont-ils oublié qu’un rassemblement dans la dispersion n’est pas rassemblement ? Heureux ceux et celles qui choisissent d’honorer le silence au cœur de ce rassemblement. Beaux ceux et celles qui choisissent d’être écoute du Cœur de la naissance, car la naissance est le Cœur de la Vie. La naissance est le jaillissement de l’émerveillement, et l’émerveillement ne se connaît qu’à travers le silence.
La beauté de cette Fraternité qui se sait l’humanité et qui, par la puissance de son union, entraîne l’humanité dans la paix de l’union. La beauté de la Fraternité qui se sait unité, qui s’émerveille et qui s’incline, non devant un être, mais devant l’Être qui toujours naît.
Beaucoup m’appellent Maître, je me présente comme un frère pour accompagner, guider, encourager et amener la magie de la Joie, de cœur à cœur, la complicité.
Vous le sentez, n’est-ce pas, l’étincelle de cette joie tranquille et sereine de l’Être qui se sait plein, qui se sait Un, qui se sait le Tout. Et la complicité de ce partage. Il ne s’agit pas de hiérarchie. L’adoration n’est pas offerte à un être incarné, mais à l’Être à travers chaque incarnation.
Je suis né comme un dévot, le dévot de l’humanité, pour lui ramener l’esprit de sa divinité. Lorsqu’ils célèbrent la naissance, se souviennent-ils de cela ? Je suis né comme un dévot pour ramener à l’humanité l’esprit de sa divinité, comme un frère qui rappelle, qui accompagne, qui inspire et qui rit.
Car joyeux sont les chemins qui ramènent au Un. Rien d’austère dans la Voie du simple. La voie du simple est celle de la Joie, de l’émerveillement. Je suis né le dévot de la Joie. Et là, l’on me rencontre dans cette union, dans ce partage, dans cette fraternité, au-delà des traditions.
Je ne suis pas né pour ramener un dogme, mais pour ramener le souffle de la source de tous les dogmes. Et la fraternité embrasse tous les dogmes. De toutes les traditions, nous nous rencontrons, intimes, si profondément intimes. Nous nous rencontrons dans les Voies de la Joie. Nous nous rencontrons dans la célébration du Un à travers la multiplicité. Nous nous rencontrons dans la dévotion offerte à l’humanité pour qu’elle se souvienne de sa divinité.
Je suis né le dévot de l’amour, de l’amour que Je Suis, car seul cela est, et cela est la grâce. La lune est pleine, c’est l’évidence de cet amour. La lune est pleine, expression de la Grâce. Je suis né le dévot de l’Amour, éternellement. Être le dévot de l’Amour, c’est cela l’éternelle naissance, car cette dévotion ouvre à l’émerveillement de l’éternel nouveau. L’amour, vous le savez, n’est pas statique ou figé, l’amour jaillit éternellement.
Être l’éternel service offert à la Joie pure et simple qui est la vie. En cela, la fraternité se retrouve, et se rencontre. Sur les routes des hommes, j’inscris l’émerveillement. Mes pas sont empreintes de joie. Puissent-ils boire à la source de la Joie jaillissant de mes pas. Puissions-nous boire ensemble à la source de la Joie.
Certains ont fait de moi un archétype. Je ne suis que la source de la Joie. Je viens en tant que frère, tendrement, tendrement, joyeusement. Je marche sur les routes des hommes, creusant de mes pas les flots de la Joie. Je marche sur les routes des hommes, semant les fleurs de compassion, et de l’amour, cet amour que Je Suis, cet amour qui est la vie. Et la Fraternité avec moi marche et sème les graines de l’amour et de la Joie.
Au-delà du temps, au-delà de l’espace, et au cœur même du temps, au cœur même de l’espace, nous marchons - une seule marche. Quelles que soient les traditions, nous marchons, une seule marche, partageant l’ultime secret que la Vie est joie pure, que la vie est l’amour et le chant de l’Amour, et que libre est ce chant.
On est loin d’esclaves qui voudraient se libérer de quelque joug. On est au cœur de l’infiniment libre, car l’Être est l’infiniment libre, et le chant de la vie est le chant de l’amour. Aucune circonstance, aucun conditionnement, aucune croyance ne sauraient emprisonner ce chant.
Nous marchons sur les routes des hommes pour que résonne l’infini de ce chant et que tous se souviennent que l’humain est divin, et que tous se souviennent de l’intimité et de cette fraternité qui offre le tout de l’amour. Non une vague, mais le tout. Car c’est cela la Vie, le tout de l’amour et le tout de la joie. Et danse et chante la fraternité sur les routes des hommes. Nos pas sont légers et joyeux, dépourvus de croyances et dépourvus de dogmes.
Rien ni personne ne nous enfermera dans des archétypes, dans des schémas à l’image des illusions. Nous sommes les magiciens du réel. La magie de l’amour, la magie de la pleine joie d’être le vivant et d’être la Vie. Nous sommes les dévots de la Vie. Et la naissance inscrit cela dans la chair du vivant. Il faut une naissance pour impacter la chair. Il faut une naissance pour que tous se souviennent que la chair est lumière, et la lumière Joie.
Je murmure à chacun "Je t’aime". Et qui suis-je ? La Vie. Je suis le dévot de la vie et je chante à chaque âme le chant de la vie, et ce chant est "Je t’aime".
Je vous remercie de vous poser pour écouter ce chant. Je vous remercie de me rencontrer. Souvenez-vous, c’est l’énergie rassemblée qui permet cette rencontre. Rassemblez l’énergie. Marchons ensemble sur les pas de la joie. Tous Un, la fraternité du vivant.
Je vous remercie.
Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 15-12-15
Un volet vient de se clore, ouvrant à un plus grand dynamisme au cœur de la joie.
Intensifiez l'union, l'union au sein de vous-même, l'union au sein de l'infini.
Vous savez les deux plans simultanés, l'au-delà des événements, l'au-delà du temps, l'au-delà de l'espace, et la course des événements, du temps et de l'espace.
Dans cette course, un volet vient de se clore, ouvrant à un plus grand dynamisme au cœur de la joie, à une plus grande simplicité, à une plus grande intensité.
Quelles que soient les phases, que la terre traverse des remous ou que de ces remous naisse l'ouverture, restez inébranlables. Cela est vital.
Cela signifie, dans votre vie personnelle, intensifier l'ancrage. Ralentissez le rythme, tout en gardant le dynamisme ancré dans l'infini silence et hors de courants chaotiques. Cela est d'importance. Gardez l'attention rivée sur cette unicité. N'entrez pas dans les méandres des courses folles.
Tout compte maintenant. Bien sûr les deux plans, rien n'est réel si ce n'est le magnifique silence, l'infini de l'amour. Et pourtant, pour le courant de ce qui peut être cette transition, tout compte, chaque perle d'attention, chaque action, chaque parole, chaque pensée. Gardez l'attention sur la perle d'or au cœur de chaque parole, de chaque pensée, de chaque comportement. Ajustez sans cesse.
Et s'il est vrai que quelquefois la terre semble traversée de quelque remous, gardez l'attention rivée sur le point du milieu. L'infini de la joie est le point du milieu, le point d'équilibre. Gardez l'attention rivée au cœur de chaque regard.
Peut-être que vos éducations, vos attentes ou vos efforts vous ont fait longtemps mettre l'attention sur quelques chimères, quelques objectifs futiles à atteindre ; retrouver la splendeur de l'humain ne passe pas par le futile. Aucune approche, qu'elle soit émotionnelle, psychologique ou même philosophique, ne vient rencontrer la simple réalité de l'humain, seule l'approche de la joie pure et de cet éternel autodépassement qui fait qu'éternellement tout est offert à cette perle d'or, qui fait qu'éternellement tout est ramené en son centre.
Les histoires peuvent être la dérive passée si l'on sait lâcher les amarres. Cela implique s'élever à cet autre mode de fonctionnement, concrètement. L'on ne peut à la fois larguer les amarres et tirer dessus. L'on ne peut à la fois déposer les histoires et les animer. L'on ne peut à la fois rester dans les vestiges d'une société qui se croit basée sur quelque notion psychologique, philosophique, émotionnelle, et honorer la simple beauté de la vie et créer cette simple beauté maintenant pour l'humanité.
Vous l'avez bien senti, l'énergie, une fois de plus pourrait-on dire, est élevée. Gardez l'attention sur le léger de l'élévation. Gardez l'attention sur l'essentiel.
Renforcez vos corps, nourrissez vos corps de joie, de vitalité, de simplicité, de nourriture riche et vivante, de cette nourriture qui aide l'énergie à s'ancrer. L'heure n'est pas à flotter. Nourrissez vos corps pour qu'au sein de vos corps, vos émotions se posent et se déposent dans la réalité des sentiments les plus purs, les plus nobles. Nourrissez vos corps pour qu'au sein de vos corps, l'énergie jaillisse pleine de vitalité. Nourrissez vos corps pour qu'à travers vos corps, les paroles s'expriment pleines de la simple bonté d'être le cœur du cœur. Déposez les habitudes ou les veines aspirations. Nourrissez vos corps pour qu'au sein de vos corps, l'éternelle flamme danse. Nourrissez vos corps pour que vos corps soient ouverts à l'infini du rayonnement. Tout autant, les apparents remous qui semblent traverser la terre invitent à nourrir vos corps pour que s'ancre la stabilité, tout autant, l'infinie ouverture qui traverse la terre implique de nourrir vos corps pour que s'ancre la stabilité.
Gardez la vision la plus haute lorsque vous marchez, quoi que vous fassiez, délaissez toute autre préoccupation ou même occupation pour porter avec tendresse, avec révérence même, la vision la plus haute de la vie humaine, la vision la plus haute de la simple bonté d'être le vivant. De cette bonté, naît la puissance, la créativité, le dynamisme. De cette bonté, naît l'ouverture. De cette bonté, naît la liberté.
Quelles que soient les périodes, et si nous voulons parler en termes de ce temps qui semble passer, se succèdent des périodes de remous et d'ouverture. Dans la chaîne de ce qui semble le temps, quelles que soient les phases de remous ou d'ouverture, restez ancrés.
Si quelques remous ou quelques poids pris par de faux rythmes vous font adhérer à des vents mentaux chaotiques, de vieilles habitudes ou de vieilles accroches, lavez-vous au soleil de la joie, non cette joie qui dépend de quelque attitude, de quelque circonstance, mais de la joie pure et simple d'être le vivant. Ancrez-vous, nourrissez-vous de la densité d'être.
L'on ne peut à la fois s'unir et se distancier. L'on ne peut que s'unir, honorer la perle d'or, la flamme, le vivant. Imprimez l'intention la plus noble au cœur de ce qui a l'apparence d'un collectif humain.
Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 29-11-15
Il est vital de saturer son corps de félicité, pour vous et pour l'humanité.
Intensifier cette attention toujours offerte à l'éternel autodépassement. Intensifier la présence d'amour, de tendresse, non l'amour conditionnel mais cet amour qui est la nature du tout.
Vous le savez, l'humanité s'éveille… peut-être. Être semeur de graines de cet éveil, en incarnant la félicité, concrètement dans la structure de son corps. Lâcher prise de tous ces soi-disant enfermements, et incarner l'humain dans la splendeur de sa divinité, simplement, à travers l'attention tout offerte au beau, au bon, au pur, à l'éternel, à l'immuable, au un, concrètement dans les petits actes du quotidien et dans la relation avec soi-même.
Il est vital de saturer son corps de félicité. Il est vital d'actualiser l'union, l'union au cœur de soi et l'union au cœur de ces cercles qui sont porteurs de la flamme, des graines. Vital pour vous, vital pour l'humanité.
Mesurer la beauté de ces échanges où seule est la tendresse et où chaque contexte est replacé dans celui de l'autodépassement. Mesurer la beauté de l'intensité du don pour vos propres vies, pour celles du collectif et de la terre.
Comprendre la beauté et la grâce d'être parmi ceux qui peuvent nourrir la flamme et ceux qui peuvent semer les graines de l'humanité nouvelle.
Intensifier l'union, l'union avec vous-même, l'union au cœur de ce cercle et des cercles.
Dans ce qui semble peut-être ouverture ou transition, les rayonnements de ce qui, selon le temps linéaire, est la fin d'une année et le début d'une autre, sont particulièrement porteurs de cette énergie qui nourrit, et porteurs de graines.
L'invitation est exprimée au rassemblement des énergies, des cœurs, des intentions, des attentions.
Nous vous remercions d'écouter et d'entendre. Nous vous saluons.
Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 22-11-15
Chaque pensée, chaque parole a une portée, et les petites gouttes s'accumulent…
Pourquoi la violence ? Si l'on répond du point de vue de la vie, l'on ne peut répondre. Si l'on répond du point de vue de l'être humain, l'on ne peut répondre. Seul l'ego peut répondre, expliquant des entêtements, des soi-disant impératifs.
Comprenez-le bien, la cause n'est pas tant ces quelques groupes isolés extrémistes. La cause est l'extrémisme de l'ego qui veut imposer son point de vue, qui se sent menacé, qui sent qu'il doit agresser car il se sent incompris, tous ces ressentis puérils qui font encore le quotidien des êtres humains dans des petits détails peut-être. Et l'être humain rigidifie son comportement et s'obstine à vouloir imposer son point de vue, ce qu'il croit être son droit, ce qu'il croit être l'expression de quelque offense.
Cela en soi n'a pas grande portée, mais pourtant, vous le savez, chaque expression, chaque pensée, chaque parole a une portée, et les petites gouttes s'accumulent, et l'on s'étonne que lorsque les petites gouttes ont formé un nuage épais, il explose en averse. C'est là sans nul doute qu'il faut surtout chercher la cause.
L'être humain est bien d'accord pour envisager une terre d'harmonie, de liberté, de paix. Pourtant il s'accroche à des petits détails insignifiants. Il doit montrer qu'il a raison, il doit exprimer son offense, il doit se mettre en colère, il doit s'attrister, il doit s'identifier aux crispations égotiques ou émotionnelles qui ne sont souvent que des habitudes ancestrales. Vos ancêtres faisaient pareil.
Que véhiculent les medias ? Que véhicule le collectif ? C'est là peut-être qu'il s'agit de s'éveiller.
Il est vrai, tant que les êtres humains croiront que les armes peuvent faire taire les armes, ils fabriqueront d'autres armes. Le cercle est vicieux. Il est vrai, tant que les êtres humains fabriqueront d'autres formes-pensées pour justifier des attachements puérils, des obstinations à des soi-disant ressentis d'offense, d'injustice, ils créeront des portes ouvertes pour que frappent les armes. Chacun peut être créateur de paix maintenant.
Pourquoi les attentats, les guerres, les souffrances des mondes humains, animaux, végétaux, minéraux même ? Pourquoi la souffrance alors que la vie est pure félicité ? Nous avons donné les réponses. La pure félicité n'implique aucune passivité. La pure félicité implique que l'on rende hommage à la félicité à travers chaque pensée, chaque sentiment, chaque parole, chaque action, chaque réaction.
Les êtres humains le disent souvent, ils gardent un ressentiment. Et s'ils choisissaient de l'offrir au soleil de leur propre bonheur ? Et s'ils choisissaient de lâcher prise, le vrai lâcher-prise, non celui qui essaie d'oublier, restant accroché à la croyance qu'il puisse y avoir offense, mais celui qui est dévotion au bonheur, celui qui est dévotion à la joie profonde qu'est la vie.
Pourquoi cette terre qui est pure harmonie n'exprime-t-elle pas le reflet de sa nature d'harmonie ? Chacun a la réponse.
Il s'agit de voir et de choisir maintenant quelle terre chaque être veut-il créer, maintenant.
Ce que l'humanité a oublié, c'est que l'expression "la vie est félicité, la vie est ananda", est peut-être l'invitation la plus exigeante. Car cette affirmation "la vie est félicité et Je Suis la félicité qu'est la vie", implique un positionnement qui n'honore que la félicité. Cela veut dire que l'on choisit inconditionnellement d'offrir la félicité à sa structure égotique, mentale, émotionnelle, à ce que l'on nomme la conscience du collectif, aux événements même, tout en restant l'incarnation de compassion.
Quelle autre solution ? Quelle autre réponse ? La peur est goutte qui va nourrir les bombes. L'agressivité est goutte qui va nourrir les bombes. La tristesse, le désespoir sont gouttes qui vont nourrir les bombes.
Puérile peut-être la croyance qu'un seul être humain qui choisirait d'être pure dévotion à la félicité peut à lui seul empêcher l'explosion de toute arme ou de toute bombe réelle, et qu'ainsi cet être humain crée une énergie d'une infinie puissance qui le protège, qui protège les siens, qui protège sa ville et qui protège même les malheureux enfermés dans des croyances fanatiques. Quel choix fait chaque être humain maintenant ? Quelle spirale va s'enclencher ?
Nous le disons encore et toujours, l'invitation est à l'authentique. Il ne s'agit pas dans sa tête d'avoir un idéal abstrait et dans ses émotions ou dans son mental que l'on croit déchaîné, ruminer les mêmes pensées, les mêmes histoires de soi-disant injustice, de soi-disant ressentiment ou de soi-disant justification. C'est là qu'est la réponse. Et cela reste la seule réponse.
Nous l'avons dit souvent, ralentissez le rythme. Posez-vous dans l'assurance de votre propre bonheur et de l'ouverture. Le pardon est le don de l'amour. Le pardon n'est pas s'accrocher à quelque soi-disant offense et se sentir supérieur de passer au-dessus. Le pardon est de transcender la possibilité même qu'il puisse y avoir offense. Car son attention est tout offerte à l'infini de l'amour avec dévotion, avec persistance, avec détermination.
C'est ainsi que vous affirmez votre puissance. Incarner sa propre puissance et avoir cette passion offerte à l'amour, cette exigence et cette détermination d'être pleinement ouvert à l'essence de la beauté de chaque être, ne s'accrochant pas à quelque apparence d'imperfection qui n'est perçue que parce qu'elle reflète sa propre imperfection. Car vous le savez, n'est-ce pas, l'on ne voit dans l'autre que ce que l'on est. L'on ne voit dans l'autre que ce que l'on est.
N'oubliez pas, lorsqu'un nombre suffisant incarne, le collectif bascule. Là est l'invitation à retrouver pleinement la puissance.
A l'humanité, nous offrons l'infinie tendresse.
Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 14-11-15
La surcharge de toutes les énergies négatives crée des amas qui explosent.
Être l'incarnation d'ananda. Se souvenir de l'inconditionnel de cette nature inhérente à chaque être.
Vous le savez, la simultanéité des deux plans. Nous vous l'avons dit, dans ce qui semble cette période de transition, le collectif de la terre et l'individualisation de chaque être peuvent être, dans ce qui semble dans la linéarité du temps linéaire, traversés par bien des remous.
Qui osera garder cette assise, ce suprême service d'offrir la plénitude d'ananda par son rayonnement ? Être pleinement présent pour toutes les apparences, depuis cette évidence que Je Suis la plénitude d'ananda. Là est la suprême dévotion.
Sortir des causes et des effets. L'on pourrait parler d'agitation entre les croyances, ou plus encore d'agitation au niveau des astres. L'on pourrait parler surtout et encore de ces bombes que chaque individu contribue à créer à travers la négativité de ses émotions, de ses pensées, de ses adhérences et de ses adhésions.
Alors que la majorité ne voit que quelque bombes éparses, qui aura le courage de comprendre que l'accumulation, dans ce qui semble depuis des années dans cette illusion de temps linéaire, de laxisme qui fait que l'on s'autorise la négativité en réponse à quelque événement, ou que l'on s'autorise l'adhésion à la loi de cause et d'effet, qui aura le courage de comprendre qu'il est temps de désamorcer ces bombes qui sont en fait la résultante de ces remous ?
L'on pourrait parler d'événement, l'on pourrait parler d'astres. L'humanité acceptera-t-elle de comprendre que l'on ne peut jouer avec des émotions négatives sans créer une accumulation qui quelquefois explose ?
Ne pas s'adresser à de fausses causes. Prendre la responsabilité maintenant, éternellement, de faire le choix inconditionnel de la joie, le choix inconditionnel de cette assise et de cet amour offert à la lumière.
Et nous le redisons encore, non dans la tête. Vous le savez, les corps émotionnels et la sphère mentale et égotique sont un. Avoir le courage de changer de dimension et de s'établir dans cet infini du cœur qui se sait l'infinie puissance de l'amour et de la joie. Avoir le courage d'être rayonnement éternellement, quelles que soient les circonstances.
Nous l'avons dit, le rayonnement n'est pas mental. Le rayonnement a sa base dans l'intensité de l'attention et l'intensité de la présence. Nous vous avons donné la clef. Elle est exigeante mais simple. Mettre toute son attention sur le souffle pour verticaliser le flot de l'énergie, et ne mettre son attention que sur la lumière, que sur ananda.
Lorsque quelques bombes éparses explosent, qui comprendra que de mettre toute son attention sur l'explosion, sur les peurs, sur les réactions, sur les attentes, ne fait que créer d'autres bombes qui, bien qu'invisibles, sont la cause des bombes visibles ?
La cause n'est pas des crises entre les croyances. Et les dispositions planétaires ne sont que les résultantes d'une accumulation de négativité.
Chacun a le choix, cultiver l'harmonie, cultiver la pensée d'amour, la pensée de joie, cultiver la parole juste. Car chaque parole est énergie, et l'accumulation dans l'atmosphère de paroles négatives - même si ces paroles sont de simples soucis pour des situations soi-disant dramatiques - des paroles négatives restent négatives et créent des accumulations d'énergie qui explosent bien plus que les bombes éparses.
Comprendre le choix de la pensée d'harmonie, le choix de la parole juste. Cela veut dire vivre en conscience et ne plus se laisser prendre en pilote automatique dans tous ces trains du collectif qui, tout d'un coup, se mettent à broyer des pensées ou des paroles de négativité, même si cela est pour la bonne cause. Quelle bonne cause peut-il y avoir à prononcer des paroles de dysharmonie ? Quelle bonne cause peut-il y avoir à avoir des émotions de peur, à cristalliser son ego ou à rentrer dans quelque histoire ?
L'humanité ne voit-elle pas que lorsqu'elle rentre dans des histoires pour soi-disant comprendre, pour soi-disant élaborer, elle fait grandir les amas qui explosent ?
Qui osera s'unir à ces milliers d'anges, à ces milliers d'êtres qui incessamment inondent la terre d'harmonie, de lumière ? L'on peut les nommer anges, ils peuvent être maîtres, êtres ascensionnés, êtres cosmiques. Peu importent les noms et les traditions. Ils sont l'humanité, ils sont la fraternité. Ils sont bien plus réels que les fantômes mentaux. L'humanité acceptera-t-elle de comprendre leur invitation et de s'y unir ?
Qui osera et qui comprendra les règles de ce jeu, les règles qui sortent des lois de cause à effet et qui entrent dans l'éternité de la grâce, par la simple attention tout offerte à ce qu'est la réalité du cœur ?
Encore une fois, peu importent les noms que les traditions donnent. Au-delà des noms, une réalité éternelle, universelle. S'offrir pleinement à cette réalité et l'incarner.
Ne pas attendre. Si l'humanité attend que la transition soit réalisée pour s'harmoniser, la transition ne sera qu'une attente vaine.
Chacun crée sa réalité, et chacun crée la réalité du collectif, maintenant. Maintenant, dans l'éternité, faire le choix de l'infini de l'amour. Faire le choix même de l'économie de paroles pour briser les habitudes de ces trains qui s'emballent, qui s'excitent, qui élaborent, et qui essaient soi-disant de comprendre.
Qu'y a-t-il à comprendre au sujet de la violence, de la dysharmonie, de la déloyauté ? Qu'y a-t-il à comprendre si ce n'est l'infinie compassion de ceux qui savent que seule est la réalité de l'amour, et qui choisissent d'incarner cette réalité ?
Cela est exigeant. Cela implique de sortir du dispersement de l'énergie mentale, égotique, émotionnelle et d'arrêter d'alimenter ces amas d'énergie qui sont bombes imminentes. Il est temps que l'humanité le comprenne.
Ces bombes-là sont au cœur de l'eau, au cœur de l'éther même dont la surcharge de toutes ces énergies négatives, de toutes ces attentions mal placées, de tous ces ressentiments, de tous ces regrets, crée des amas qui explosent.
La terre s'offre en don d'harmonie. Il est des milliers et des milliards qui sont l'incarnation de l'harmonie.
L'attention donne vie. Puissante est l'attention. L'attention sur des regrets, des ressentiments, des amas d'énergie négatives, les fait grandir. L'attention sur le lumineux, le simple, l'infini de la joie, la fait grandir. L'attention n'est pas un mouvement mental, l'attention a sa base dans l'énergie rassemblée.
Nous vous ramenons les lois de l'incarnation. Nous vous ramenons les règles du jeu.
Alors il est vrai, dans ce qui semble le temps linéaire, il est peut-être un entraînement pour sortir des engrenages, pour rassembler l'énergie, pour aller éternellement au-delà de sa propre bonté, de sa propre joie, de sa propre simplicité, de sa propre sagesse, tout en sachant que la propre bonté, la propre sagesse, la propre humilité, la propre simplicité, la propre joie, la propre grandeur est propre tout, que le tout est le tout, et que chaque être est le tout.
Bien plus grande la fraternité de lumière, que ces quelques éclats qui ont oublié qu'ils sont eux-mêmes cette fraternité. Bien plus grande la réjouissance de se savoir la fraternité du vivant.
L'attention donne vie. Réapprendre à utiliser l'intention. Réapprendre à sortir de ces vents mentaux qui ne sont que chimères.
Nous vous saluons.
Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 27-10-15
Ne pas attendre que les autres changent. Maintenant, être le ferment du changement.
Être la simple présence de l'amour. Certains diront peut-être "mais je ne ressens pas toujours l'amour". Nous ne parlons pas de ressenti, nous parlons de dévotion. La dévotion offerte à l'amour fait que votre attention est tout entière tournée vers cet amour, non comme un ressenti mais comme un trésor, comme le vrai, le beau et le bon, le vénérable. Car cet éternel au-delà, ce vénérable, ce tout, est la plénitude de l'amour. Le ressenti de l'amour n'est qu'un parfum de sa nature.
Être la présence de l'amour veut dire tout offrir à cet amour. Avoir cette attention déterminée, avoir comme seule intention le fait de servir l'amour à travers son incarnation. Servir l'amour est très différent de ces vagues d'amour que l'on peut ressentir par intérêt ou lorsqu'on a un bénéfice. Servir l'amour est tout offrir à l'amour inconditionnellement.
Sortir totalement des jugements. Être la pleine acceptance, et depuis cette pleine acceptance, contempler l'amour, non comme un ressenti mais comme l'insaisissable. Le contempler dans le silence. Le contempler dans chaque visage, dans chaque circonstance, dans chaque apparence.
Être pure présence d'amour implique vénérer le silence. Car le silence est amour, et l'amour silence. Vénérer le silence implique choisir de sortir de cet éternel tumulte mental qui fait se bousculer les mots ou les pensées, comme un singe agité. Choisir une assise verticale, et de cette assisse verticale, honorer l'éternel au-delà. Être le pilier de silence et donc le pilier de l'amour.
Chaque être humain aspire à cela. Comment faire de cette aspiration une réalité ? Vous le savez et nous le répétons encore et toujours, le souffle vous aide, car l'attention tout offerte au souffle recentre. L'attention tout offerte au souffle vous permet de verticaliser l'énergie pour que l'énergie s'installe en son centre, le cœur, que l'énergie rejoigne sa source, le cœur.
De là, il ne s'agit plus de manipuler mais de laisser faire, laisser faire avec conscience le rayonnement du parfum de l'Être, l'amour. Il ne s'agit plus d'un mental agité ou d'un ego tourmenté qui voudraient tant retrouver l'évidence que Je Suis l'infini de l'amour que Je Suis. Il s'agit d'un être déterminé et résolu qui choisit d'intensifier son attention offerte au souffle, de ramener les courants d'énergie pour s'établir en son centre simplement.
Chacun le sent peut-être, dans cette période qui se veut transition, les vents sont forts, et bien des courants semblent entraîner bien des humains dans bien des directions. Garder l'assise dans son centre. Et garder cette conscience que les vents les plus forts n'ont plus de prise pour ceux qui sont établis dans la source des vents, et qu'il est une source qui est la source de tous les contraires, source du positif et du négatif, source qui par nature est l'au-delà du positif et du négatif, le point neutre, l'infini silence.
Ce point neutre est l'océan de l'amour. L'amour n'est ni le positif ni le négatif. L'amour dans son essence, dans sa nature, est l'absolu. Certains nomment cela le Divin.
Avoir l'audace et la détermination de rester résolu dans son attention et son intention. Avoir l'audace et la détermination de rire et de chanter, non pas parce que quelque apparence nous fait rire ou chanter, mais parce que Je Suis la source de mon rire et la source de mon chant, que cela est le trésor, et que la dévotion est d'être tout offert au trésor éternellement.
Nous vous redonnons les clefs et les moyens concrets pour actualiser cela. Bien sûr, nous le redisons, l'invitation n'est pas pour les tièdes. Les tièdes sont enfermés dans les croyances de "je ne peux pas, je n'y arrive pas, je ne sais pas, et je suis entraîné par tant de courants". Les résolus et les déterminés savent la passion de ce feu du service qui s'offre éternellement à l'amour, qui est ce que Je Suis. Et de cette passion naît la puissance de tout offrir éternellement et de rassembler l'énergie encore et toujours, et bien plus encore.
Ceux et celles qui choisissent d'être les dévots de l'amour sont des ancres dans le collectif de l'humain. Être le dévot de l'amour implique un inconditionnel de dévotion. L'on ne peut plus se laisser ballotter par quelque histoire, par quelque circonstance, par les remous de quelque relation avec certains entraînés peut-être par quelque vent fort ou quelque courant.
Les dévots de l'amour savent tout offrir et renoncer aux satisfactions de l'ego qui veut gagner, triompher, comprendre ou contrôler, pour retrouver la fluidité de l'amour qui s'est tout offert en conscience, avec la pleine conscience et la pleine présence de l'Être. Être le dévot de l'amour implique être silence, rassembler l'énergie, parler moins, penser moins, vivre simplement.
Que veut dire vivre simplement ? Ce ne sont pas les actes qui reflètent la simplicité d'une vie mais l'attention. Simplifier l'attention pour que, quels que soient les actes ou les nécessités, l'attention reste simplement posée sur cette dévotion tout offerte à l'amour. Ainsi s'offrent un autre mode, d'autres paradigmes.
Être le dévot de l'amour implique sortir de ses anciens schémas, de ses lois de cause à effet, de ses attentes ou de ses histoires, pour retrouver cet autre mode de fonctionnement, ce mode de fonctionnement tout offert au lâcher-prise, tout offert à la simple joie d'être le dévot de l'amour.
Cela en soi est l'intention ultime. Cela en soi est l'aboutissement de toute incarnation. Tout être humain aspire à cela. Peu savent trouver les clefs. Peu connaissent le vrai visage de l'amour. Peu veulent se donner les moyens d'aller au-delà des tiédeurs, des médiocrités, du laxisme, pour retrouver cette joie vitale d'être la flamme vivante de l'amour qui s'offre à sa propre nature.
Être le dévot de l'amour, vous l'avez compris, n'est pas une chimère ou une vague intention, mais une incarnation réelle. Tout est offert, tout est rassemblé. Seule est la flamme éternelle.
Beaucoup parlent de cette transition qui semble s'opérer. Peu la créent. La créer est sortir des anciens modes de fonctionnement, de ces lois de cause à effet, de ces faux ressentiments, de ces faux drames, de ces enfermements, pour retrouver la liberté d'être le dévot de l'amour dans un choix conscient, inconditionnel, éternel.
Nous vous offrons le don de rayonnement et le don de tendresse.
Souvenez-vous, le silence n'est pas l'absence de mots, mais l'absence de mouvement mental. Ce silence révèle sa nature d'amour. L'amour alors se contemple. L'amoureux est l'amour, et l'amoureux le dévot de l'amour. Cela passe par rassembler l'énergie. Être résolu, déterminé pour changer de mode de fonctionnement.
Ne pas attendre que les autres changent, que la transition soit opérée. Maintenant, être le ferment du changement. Maintenant, choisir cet autre mode de fonctionnement, inconditionnellement. Cela ne dépend que de sa propre détermination. Aucune circonstance, aucun événement, aucune situation ne peut ni entraver ni créer cela. Cela ne dépend que de sa propre détermination.
Instaurer ce monde nouveau ne dépend pas d'idées floues, de pensées stériles ou de vieilles croyances répétées et remâchées. Avoir l'audace de servir l'éternel nouveau, sans autre point de référence que la simple intention d'être le dévot de l'amour.
Nous vous saluons. Nous vous remercions.
Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 18-10-15
Ne vivez pas sur la base du connu.
Voyez les deux plans. Nous aimons vous accompagner pendant que vous intensifiez cette attention tout offerte à l'Être de perfection qui est le tout, cet Être de perfection qui est la nature de chaque parcelle de création. Hors de la courbe du devenir, nous aimons vous accompagner pendant que vous maintenez cette dévotion tout offerte à l'éternelle source, à l'Être éternel, hors de la courbe du devenir et dans l'évidence de cet éternel autodépassement où l'Être s'ouvre toujours à un niveau de splendeur accrue de son propre infini.
Nous aimons vous accompagner pour que vous rameniez chaque moment de votre quotidien dans la ligne de cet autodépassement. Il est beau d'être ainsi tout offert, d'être ainsi tout ouvert. Nous aimons vous accompagner pendant que vous retrouvez l'art de l'incarnation, l'art de la vie harmonieuse.
Et l'harmonie, souvenez-vous, n'est pas d'être exempt de dysharmonie. L'harmonie est la force créatrice. L'harmonie est l'union à cet autodépassement, l'écoute et le service de cet autodépassement.
Cet autodépassement s'inscrit dans le contexte du rythme cosmique. Si vous voulez vivre une vie tout offerte, une vie tout ouverte, simplifiez votre quotidien. Vivre au rythme de la nature, se lever tôt, très tôt même.
Au moment du réveil et avant même de vous lever, vous emplissez votre corps de lumière. Celle que vous nommez Marie vous a fait le don de la méditation de l'éveil. Suite à cette méditation, remerciez. Commencez la journée par une expression de gratitude. L'expression ne part pas de la tête, elle est l'expression du cœur. Vous l'inscrivez dans les cellules, et vous laissez les cellules l'exprimer.
Lorsque vous vous levez, vous offrez à vos corps l'eau claire, l'eau emplie de votre intention de vivre l'incarnation de la Flamme. Dès que vous vous levez, vivez en conscience, déplacez-vous en conscience. Laissez la joie déplacer vos corps. Chaque moment, la douche du matin, les soins donnés au corps, sont vécus en conscience délibérément depuis la joie. Dans l'eau avec laquelle vous lavez vos corps, recevez la lumière.
Nourrissez vos corps simplement d'aliments vivants. Et lorsque vous mangez, soyez gratitude.
Vous pouvez alterner un moment de méditation silencieuse. La méditation silencieuse est la pleine présence et la pleine adoration.
Vous alternerez ce moment avec un moment d'entraînement dynamique pour vos corps. N'oubliez pas, vous ne connaissez pas l'intense. Ramenez l'intense dans la constitution de vos corps et dans la circulation d'énergie de vos corps.
Chaque journée, laissez-vous nourrir par la nature. Exposez-vous aux éléments. Remerciez la terre. Entrez en relation avec la terre. La vie simple implique, autant que vous le pouvez, que vous contribuiez pleinement à recevoir de la terre les aliments qui vous nourrirons.
Nous vous donnons là l'idéal. Vos journées seront alternance d'activités simples et dynamiques pour tonifier vos corps, de moments de silence et de moments de don, quelle que soit la façon dont vous exprimez ce don.
Le don peut être fait par quelque activité tournée vers l'extérieur, offerte à l'humanité, à la société. Le don peut être depuis l'intérieur, cultiver la dévotion, cultiver l'adoration, être rayonnement concret de lumière que vous offrez à la terre, à l'humanité, à la fraternité, rayonnement concret de la plénitude d'être lumière.
Les repas sont pris à heure régulière, en harmonie avec le rythme du jour. Les repas sont simples, composés principalement d'aliments vivants, et peut-être d'aliments que vous aurez vous-mêmes cultivés.
Vous laisserez aussi une partie de la journée pour l'étude, quel que soit le domaine d'étude. Autant il est important de cultiver vos corps pour les ramener à un autre niveau de vitalité, à un autre niveau d'intensité, de vibration, autant il est important de consacrer une partie de votre journée à l'étude.
L'étude est de différents niveaux, l'étude du silence, l'étude de la conscience, l'étude de l'univers, l'étude des arts. Chacun de ces différents niveaux éveille ou réveille certaines capacités, certaines chambres de votre cerveau, pour que vous retrouviez la plénitude d'être un être pleinement éveillé. L'idéal serait de ne négliger aucun de ces niveaux, quelle que soit la forme que vous choisissez, quel que soit l'art, quelle que soit la forme d'étude de l'univers, quelle que soit la forme d'étude de la conscience.
L'étude de la conscience vous permettra de vous imprégner de cette réalité de ce que vous nommez la vie ascensionnée. Nous avons donné beaucoup d'inspiration. S'imprégner de cette inspiration devrait faire partie de votre quotidien.
Ainsi, selon l'inspiration de chacun, selon la tendance de chacun, certains donneront une plus grande partie de leur temps au service de rayonnement envers l'humanité, d'autres plus à l'étude. L'idéal est que chaque journée soit une alternance de moments de méditation dans le silence, d'entraînements très intenses du corps, de service à l'humanité, d'étude de chacun des trois niveaux.
Vous vous coucherez tôt. Il n'appartient pas à l'harmonie de laisser son corps veiller tard dans la nuit. Le repos tôt permet le réveil tôt. Un autre dynamisme, une autre forme d'harmonie avec le rythme de la nature.
Quel que soit le moment, éternellement vous nourrirez vos corps de lumière, d'air, d'eau pure, de gratitude et de pensées d'harmonie. Vous vous tiendrez avec grande rigueur pour écarter de votre système de pensée ou de vos paroles toute pensée négative, tout bavardage même. Orientez toutes vos pensées sur la beauté, la gratitude, la connaissance, l'inspiration, l'élévation, la simplicité, la beauté, la bonté. Et aimez le silence.
Vous le voyez, il ne devrait y avoir aucune place pour même pas une seule pensée sur quelque aspect de négativité ou de dysharmonie. Vous laissez les aspects de dysharmonie hors de votre champ de pensée, de parole, d'expérience et d'action. Cultivez la bonté, cultivez la joie simple.
Ainsi chacun évalue le temps qu'il ou elle aime consacrer au silence, consacrer au dynamisme, consacrer au don, consacrer à l'étude. Il n'est pas nécessaire de méditer longtemps. Il est juste et beau de trouver un équilibre permettant chaque jour de dévouer une partie du temps à la totalité de ces aspects. Ainsi est la vie en harmonie. Ainsi est la vie que vous nommez ascensionnée. Ainsi, vos cerveaux sont nourris, retrouvent le plein épanouissement et retrouvent leur plein potentiel.
Gardez dans chaque journée l'aspect d'autodépassement. Veuillez à ce que chaque journée, vous appreniez, que vous vous entraîniez. Ne vivez pas sur la base du connu.
Avant de vous endormir, révisez votre journée, avec amour, sans jugement, avec clarté. Voyez si la journée s'est déroulée dans l'enthousiasme, dans la simple joie, dans l'autodépassement. Voyez ce que vous avez appris, ce que vous avez acquis, et remerciez. Choisissez de n'avoir aucun moment inactif, moment indolent. Vous pouvez laisser vos téléviseurs hors service en permanence. Vous pouvez considérer que le seul film qui vous intéresse est celui que vous créez dans votre quotidien. Être ainsi offert, ouvert.
Nous vous remercions. Nous vous saluons.
Message des Gardiens de la Flamme reçu par Agnès Bos-Masseron le 27-9-15
La vie dans la pleine présence assure l'ancrage en permanence.
L'on pourrait dire que la concentration intérieure et la visualisation sont le sous-produit naturel d'une vie basée sur l'harmonie. Et l'harmonie est la résultante naturelle de la pleine implication de l'être qui choisit d'être le rayonnement du cœur. Être écoute.
Comprenez que les méthodes pour s'enraciner ne sont efficaces que sur la base de la pleine présence. Les êtres humains ont perdu le contact avec cette simple présence. Ils dispersent leur énergie dans la nonchalance, dans l'abstraction, même quelquefois peut-être sous des prétextes de spiritualité. La vie se vit dans un profond dynamisme, et ce dynamisme vécu depuis la pleine présence à la source du dynamisme, assure l'ancrage en permanence, que l'on travaille ou que l'on conduise.
Il est erroné de chercher des techniques qui viendraient pallier au fait que la grande majorité des êtres humains - et plus que cela encore, la quasi-totalité des êtres humains - vivent une vie d'indolence ou de nonchalance, à moitié endormis, dans des mécanismes de fatigue ou des fonctionnements affaiblis de leur structure physique, parce qu'ils ont perdu l'art de l'incarnation, parce qu'ils se laissent endormir dans les méandres de la passivité ou de l'indolence.
La question n'est donc pas de chercher une méthode pour être plus enraciné lorsque vous travaillez ou conduisez, la question est de dire pleinement oui à l'incarnation et de comprendre que la pleine présence ouvre à l'évidence d'être enraciné, et que la pleine présence est une attention de chaque moment, une attention bien plus intense que les êtres humains ne le savent.
Certains perdus dans les méandres de croyances spirituelles croient connaître la présence et s'étonnent que leur corps soit dysfonctionnel ou que leur corps montre des symptômes de fatigue à la moindre activité. L'être pleinement présent est jaillissement d'énergie créatrice, d'amour, de lumière, de vie, de béatitude.
Retrouver l'art de l'incarnation, cela est bien plus fondamental et bien plus subtil qu'une simple technique qui permettrait d'être peut-être un peu moins endormi. Être la pleine vitalité d'ananda, la félicité, c'est cela l'incarnation. Cela implique un oui total et une intensité d'attention bien supérieure à celle que connaît l'humanité.
L'une des clefs pour retrouver cette pleine présence est l'attention offerte au souffle. Lorsque vous travaillez ou conduisez, votre souffle est-il en mode automatique, ou êtes-vous pleinement présents au souffle ?