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La relation entre le dense et le subtil est la plus belle histoire d’amour. 

C’est la plus belle histoire d’amour, la forme coule vers sa source, la source coule vers la forme... L’aspect tridimensionnel l’oublie, se croit isolé et crie pour retourner vers sa source, ne voyant pas que la source est là, dans chaque étape, dans chaque moment, que la perfection est inhérente à ce qui semble être fragmenté et qui, en fait par la loi cosmique, est éternellement relié.

Le jeu de l’incarnation est de ramener cela en conscience. Vivre en conscience cet appel vers la source, ce don de soi à la source, ce don de la source qui est là partout toujours. Le don du plus céleste présent dans chaque forme densifiée, le don du plus sage présent dans chaque expression, est le don de l’amour parce que c’est l’amour qui initie cela. C’est l’amour qui est le moteur de cela. C’est l’amour qui est le moyen pour cela. Et chaque forme alors se reconnaît comme étant la plénitude de l’amour. Il n’est que cela.

Et même dans ce qui semble être l’oubli, la forme la plus dense, est imprimée la mémoire de la perfection. Le jeu de l’incarnation est de vivre cela en conscience. Le jeu de l’attention est de ramener la pleine conscience sur cette union et cette relation entre l’être-lumière, l’être tridimensionnel, et toutes les phases de manifestation entre ces deux. Vivre cela en conscience, l’inviter par l’écoute, cette écoute qui s’incline éternellement et invite à se taire, hors de l’excitation, hors de ces enfantillages de personnes qui croient devoir faire du bruit pour être entendues. Le silence est bien plus puissant. Il est la source de l’écoute, la source de toutes les formes. Ainsi, ramener la pleine conscience sur cette relation qui est inexorablement, éternellement.

Si la forme-lumière ne venait pas éternellement rencontrer la forme densifiée, la forme densifiée s’écroulerait dans le néant. C’est bien la conscience lumière, le corps de lumière, le corps de son, le corps d’adoration, qui est la vie, qui soutient, qui maintient, d’où tout naît et vers laquelle tout retourne.

La vie est lumière. Ce ne pourrait être autrement. La vie est lumière. Et tout est la vie, du plus dense au plus subtil, hors du duel. Dans le jeu de la diversité, la même loi, seule est la lumière densifiée dans des myriades de formes qui restent lumière. Et la relation dans chacune de ces formes, entre le plus dense et le plus subtil, est la plus belle histoire d’amour.

Cela nourrit. Cela est exaltant. Cela fait exulter. Cette exaltation empreinte du silence des danseuses et des danseurs cosmiques qui prennent les étoiles-silence et par leur danse les ramènent au cœur du Vénérable.

L’être humain est divin toujours. Sortir de l’oubli pour vivre simplement.

Alors, ce qui était nommé miracle, est chaque instant de la vie quotidienne, simplement.

La conscience est lumière. Le corps rétabli à l’équilibre, est nourri par la lumière qui l’émane, et dévoile ici et maintenant sa réalité lumière. Alors un autre mode de fonctionnement, le discernement, est au-delà des mots ou de la compréhension mentale. Il est la lumière qui est cognition de ce qui est, la lumière qui émet et reçoit l’amour, qui connaît et reconnaît. Cela se traduit par un autre mode de fonctionnement. L’expression alors fait abstraction des mots. La lumière parle, sait. Et s’il y a usage de mots, chaque mot est empreint de silence.

La beauté de la relation avec le temps lorsque l’éternel est vénéré. 

Au sein du temps, écouter l’éternité. Le temps a pour seule fonction de célébrer le non-temps…

Ce passage du corps humain qui, sous quelques aspects, semble encore pencher vers l’animal, au corps humain qui dans tous ses aspects est le pur reflet du divin, passe par l’effondrement de la notion du temps.

Vous le savez, les quatre grandes illusions. Le temps est une des quatre grandes illusions. L’espace l’est aussi, le déterminisme également, et la souffrance également. Si l’on choisit de laisser s’effondrer le temps et l’espace, le déterminisme et la souffrance s’effondrent également. Et célébrer le temps ne peut qu’être célébrer l’origine du temps, son but, sa course, son existence, en célébrant l’éternel. De même que la notion de l’espace n’a son sens qu’au sein de l’infini. S’il n’est pas d’infini, il ne peut y avoir d’espace…

Quoi d’autre pourrions-nous célébrer que l’éternel, l’infini, la liberté, la puissance et la félicité ? Car cela est la structure de la création. Cela est la structure du corps humain.

Vous le savez, les Vedas ont toujours proclamé les êtres humains comme les enfants de l’immortalité. L’immortalité est cette réalité physique de la matière qui n’accepte que l’éternel et l’infini, les enfants de l’immortalité ayant hérité de cette immortalité…

Vous savez, selon les fréquences vibratoires, le temps s’étire ou se rétrécie. Ce qui est un jour pour la Terre et le temps linéaire, peut être mille ans sur une autre fréquence.

Le temps est relatif, l’éternel est absolu. Au sein de la relativité du temps, adresser l’éternel, par l’intention simplement car l’éternel est le pilier, la base, le fondement, de tout mouvement dans la danse du temps.

Regarder quelle peut être la beauté de la relation avec le temps lorsque l’éternel est vénéré dans chaque parcelle de temps. Alors que pour beaucoup, le temps est presque une menace, le temps qui passe, le temps après lequel on court, le temps qui s’échappe, quelle beauté d’honorer dans chaque parcelle du temps éternel, la santé. Comment répondent les cellules et le corps lorsque dans un moment de maintenant, peut-être deux minutes, vous entrez en relation avec le temps à travers la vénération de l’éternel. Les deux simultanément.

Rendre l’éternel au temps, c’est sortir de la maille de l’illusion. Rendre l’éternel au temps, c’est arrêter cette course contagieuse, cette course qui fait que les cellules courent. Ralentir cette course et contempler l’éternel dans chaque parcelle de temps. Cela est une des visions que tient la fraternité, ramener la Terre sur le plan du temps simultané parce qu’il n’est que l’éternel. Ramener la Terre sur le plan du temps simultané parce qu’il n’est que maintenant. Maintenant, de nombreuses facettes d’une même réalité qui ne s’inscrivent pas dans la linéarité mais dans la simultanéité. Pour la linéarité, je nais puis meurs puis me réincarne. Dans la simultanéité, trois facettes dans le prisme de maintenant. Par mon attention, je laisse ces facettes vibrer.

Ramener le temps, le rendre à l’éternel. Mais parce que l’éternel est le seul vénéré, ralentir la course. Pour que soit restaurée la simultanéité, il est essentiel de ralentir la course.

Voyez la beauté du silence, si plein du chant de l’éternel, ce chant que l’on ne peut qu’incarner, ce chant qui ouvre toutes les portes cadenassées.

Prendre le temps ainsi d’honorer le silence au sein du temps, des moments méditatifs peut-être. Et surtout, l’attention offerte. L’attention offerte à travers chaque perception, chaque relation, l’attention offerte à la source du silence.

La mission maintenant est par le rayonnement. 

Ne pas se soucier des croyances. La mission maintenant est par le rayonnement. La mission reste au niveau de l’expression ou de l’interaction dans la légèreté. Ne pas oublier la multidimensionnalité de chaque être. A voir les croyances, les croyances sont renforcées. A œuvrer pour s’établir toujours dans sa propre multidimensionnalité d’être de lumière hors des concepts, l’on éveille cela dans son environnement. Concrètement alors l’on voit cela.

Le changement n’est pas par le fait de convaincre ou même d’élever. Une petite minorité est prête pour cela et œuvre. Ainsi cette petite minorité peut servir de tremplin pour amener l’humanité à incarner de façon plus concrète sa multidimensionnalité.

Chaque être est l’être de perfection qu’il ou elle aspire à devenir et cela éclaire l’invitation qui est d’incarner cela concrètement. Pour aider chacun à l’incarner, la plus belle façon est de l’incarner soi.

Grandir toujours et toujours pour incarner pleinement sa divinité. Ce n’est pas un concept, c’est une attention passionnée et passionnante de chaque moment. Cela est la mission. Pour le reste, l’on peut exprimer et certains entendent, très peu, peu importe.

Les technologies sont données pour élever, dirait-on, petit à petit le niveau de la conscience collective mais en fait ce n’est pas cela. Il s’agit de faire basculer d’un niveau à un autre niveau qui existe déjà parce que tout existe déjà. C’est cette vision qu’il convient de porter.

Cela est la mission, cela est le regard de la fraternité. La fraternité ne voit pas l’humanité comme une petite humanité qui s’élève dans un devenir, la fraternité sait que chaque être est la perfection de l’Être Suprême qui est le tout et qui est ce qui Est. L’invitation est d’imprimer cela dans la conscience collective.

S’il est une mission, c’est celle-là. Et elle se fait dans le silence du cœur. 

Aimer ne signifie pas qu’on pose un bon jugement. 

Vivre d’authenticité. L’authenticité, la seule authenticité, est de ne s’identifier qu’à cet être de pure beauté, cet être de lumière qu’est chaque être… Faire sa dévotion de ne contempler que cela. Parce que l’on fait sa dévotion de ne contempler que cela, tout est bienvenu, tout est aimé, tout est reconnu. C’est cela aussi l’authenticité. Toutes les étapes de la manifestation, toutes les expériences, tous les ressentis, toutes les facettes du prisme sont aimés inconditionnellement. Tout est bienvenu.

Certaines expériences peuvent être un chant de gloire, d’autres peuvent solliciter la compassion et l’aide, l’être de lumière que Je Suis reconnaît toutes ces voix, tous ces chants, tous ces signaux, et leur offre l’amour inconditionnel. Aucun jugement.

Un ressenti n’est ni bon, ni mauvais, il est et c’est tout. Il peut être un indicateur d’une invitation à la guérison. Il doit d’abord être écouté et aimé, sans aucun jugement, sans entrer dans l’histoire, sans la masquer. Il est un ressenti, tout ressenti est aimé.

Aimer ne signifie pas qu’on pose dessus le jugement qu’il est bon. On ne pose pas dessus non plus le jugement qu’il est mal. Le bien ou le mal n’existent que dans le duel. Au-delà du duel, il n’est que l’inconditionnel de l’amour. Tout est vu et reconnu et accepté. Accepté, non par dépit car l’on ne pourrait faire autrement, accepté parce que c’est ce qui est, une facette du prisme.

Ainsi, dans la multidimensionnalité, tout est embrassé. Dans cette lumière de l’amour, cette lumière qu’est le cœur, tout est aimé. Aimer ne signifie pas que l’on pose un jugement. Aimer n’est pas conditionnel. Aimer c’est la vie, c’est le don. C’est la reconnaissance de la nature de ce ressenti. Comme dans la création, il y a des dizaines, des centaines de fruits, chacun à une saveur spécifique. Le créateur ne juge pas si une saveur est meilleure que l’autre. Il a la joie d’être le créateur de la diversité. De même pour l’être, les ressentis n’ont pas à être accompagnés d’un jugement. Ils peuvent être aimés dès leur naissance, avant même qu’ils aient besoin d’exploser ou de se cristalliser. Aimés, reconnus, embrassés, plénifiés parce que l’amour plénifie tout. Aimés, reconnus, embrassés, plénifiés, et l’être reste l’océan de l’amour, contemplateur ou contemplatrice de la pure beauté…

Choisir d’incarner la multidimensionnalité est acte d’amour et de dévotion. Choisir d’incarner la multidimensionnalité ne veut pas dire conceptualiser la multidimensionnalité ou l’enfermer dans le ressenti tridimensionnel. Le ressenti tridimensionnel peut être transparent et de par cette transparence, honorer la multidimensionnalité. Ou il peut être plus opaque et en apparence ne pas avoir accès à la multidimensionnalité. Et peu importe. La tridimensionnalité n’est pas le maître souverain auquel tout est assujetti. Elle n’est qu’une facette du prisme. Elle peut s’incliner et se taire dans cette connaissance absolue que seule est la lumière, cette lumière qui est au-delà du duel et qui précipite des myriades de formes et d’états de créations pour se rendre gloire, pour s’autodépasser éternellement, pour se découvrir éternellement. Ainsi, l’on ne peut rendre la multidimensionnalité prisonnière de la tridimensionnalité. On ne peut que choisir avec authenticité, avec authenticité, de rétablir la condition initiale de l’incarnation dans un corps humain.

Si l’on ne fait pas cela, l’on crée un autre concept qui s’ajoute à tous les concepts, un peu amélioré peut-être. Un concept n’est que du vent. Parler de la multidimensionnalité sans retrouver cette condition initiale qui fait que l’équilibre du corps est retrouvé et que le cœur, la porte de la multidimensionnalité, est reconnu comme étant l’ouverture éternelle. Parce que c’est bien le cœur qui est la porte vers la multidimensionnalité. Ce que le mental ne peut appréhender, ce qu’il ne peut que conceptualiser - et le concept est vide du contenu du vrai - le cœur naturellement l’exprime, le reflète, y laisse l’accès.

Alors la vie est pure magie. Et la magie est perçue dans tous les niveaux, y compris au niveau tridimensionnel. D’autres lois, la vie régie par l’intuition, la vie régie par cette magie de la précipitation de l’intention, la vie vécue à travers toutes ces synchronicités parce que l’intention naturellement est précipitée en matérialisation.

Maintenant sont tous les événements, tous les lieux.

Tout peut se réparer instantanément lorsque l’infusion et l’attention offerte à l’évidence que la matière est lumière, sont suffisamment intenses…

Une clef est de choisir consciemment d’appliquer et d’adopter des modes de fonctionnement de la vie lumière. Ne regarder que la beauté. Contempler la perfection de la vie incarnée. La Terre est paradis. Pour le regard de certains peut-être, la Terre semble un lieu de lutte, et par compassion pour ces êtres, l’on contemple leur lutte. Pourtant la suprême dévotion et le don suprême que l’on puisse faire à tous les êtres et à la Terre, sont de ne contempler que la perfection puisque l’attention donne vie. Que ce soit en soi ou dans les autres, maintenant et toujours, contempler l’humanité divine, la Terre lumière. Installer son quotidien dans le paradis le plus céleste, le créant par l’attention.

Ne plus considérer l’incarnation dans la ligne du temps linéaire qui n’est qu’une illusion, accompagner ce retour physique et concret qui s’opère dans la structure de la Terre, le retour du temps simultané. Ce n'est pas qu’il y a un certain nombre d’années, j’étais enfant. Je suis l’enfant éternel. Ce n’est pas qu’il y a un certain nombre d’années j’ai vécu tel événement, reçu telle grâce, visité tel lieu, maintenant tous les événements, tous les lieux. Et maintenant je peux choisir de les transfigurer par le regard offert à la lumière, à la perfection. Cela est l’essence de l’incarnation. Cela est l’essence de la précipitation…

Elles ne sont pas plus tard, ces civilisations d’harmonie pour la Terre, elles sont là maintenant. Et l’actualisation de cela et la création dans le concret de la perception, se fait par le don de la vision contemplée, portée.

Le choix est offert d’actualiser cela.

Il n’y a jamais eu de bataille. 

​El Morya

Le matin, dès le réveil, remercier pour l’incarnation. Encore allongé, avant même de considérer les étapes de la journée, avant de se lever, remercier pour la beauté de l’incarnation et contempler cette beauté. Et même si viennent d’autres pensées relevant d’automatismes, animer l’intention et la vision de contempler cette beauté et de remercier.

Au moins douze fois dans la journée, se poser concrètement pour remercier pour le don de l’incarnation, reliant ce remerciement à un fait concret de cette journée.

Le soir, remercier. Allongé, lumière éteinte, ce moment de grâce entre soi et soi, remercier spécifiquement pour la beauté de l’incarnation, et spécifiquement posant dans le plateau de son cœur tous les événements qui ont concrétisé la pleine acceptation de l’incarnation…

Et lorsque vient un reste d’automatisme de résistance de la partie rebelle qui a été guerrière, guerrière contre l’incarnation, offrir à cette partie rebelle le remerciement parce que grâce à elle, est née la détermination, grâce à elle, le jaillissement s’est concrétisé…

Contempler ce corps d’éternelle jeunesse. Le contempler et exprimer clairement, et presque dans une intention d’expression définitive, que ce qui paraît être un âge n’est qu’un concept mental, n’a aucune réalité dans la structure du corps qui est renouvelé tous les sept ans. On n’a que sept ans. Son corps n’a que sept ans au maximum. Peut-être même dans le processus de ce renouvèlement trois mois ou six, ou peu importe puisqu’il est éternel. Il faut bien que cela s’imprime. Et cet enfant éternel remercie parce que l’incarnation est une grâce.

Chaque fois qu’apparaît une apparente résistance de la partie rebelle, lui offrir le remerciement concrètement et lui donner l’amour. Tout est bien maintenant. Il n’y a jamais eu de bataille.

L’incarnation s’inscrit dans la multidimensionnalité. Tous les prismes de beauté de son être sont inscrits dans chacune des facettes du prisme. Il suffit de choisir de changer son regard.

 

La Terre lumière ne se visite par aucun voyage.

 

Vous le savez, on perçoit selon la fréquence dans laquelle on choisit d’être établi. Le mot « choisit » est d’importance. Alors que l’humanité se croit, pour la plus grande partie, plus ou moins assujettie, plus ou moins enfermée dans cette trame de croyances, de concepts, enfermée dans l’illusion du temps linéaire, de l’espace, de la cause, de l’effet, du déterminisme, heureux ceux et celles qui choisissent la vibration de la grâce.

La trame fait croire qu’il faut travailler pour établir l’affluence, qu’il faut voyager pour établir la sagesse ou retrouver quelque sens de liberté. Illusion de la vibration tridimensionnelle. Il est vrai, cela demande la détermination de la fréquence lumière pour choisir de s’établir dans une autre fréquence. Et là, la trame n’existe plus. Le mot « détermination » est d’importance. Il est synonyme de passion, la passion d’être authentique à la seule vérité, à la seule réalité « seule est la lumière ».

Encore une fois, heureux ceux et celles qui choisissent de n’admettre comme paradigme que le fait que la lumière est au-delà du sombre ou du lumineux. Alors l’on cesse de vouloir lutter contre le sombre pour s’établir comme dévot de la lumière. Et la dévotion, vous le savez, passe par l’incarnation. Porter la vision de la Terre lumière, de la vie lumière. Porter la vision c’est l’incarner.

À l’intérieur de la trame, beaucoup aspirent à la liberté, à une vie spirituelle, tout en gardant les mêmes paradigmes « il faut travailler pour que vienne l’affluence, il faut lutter pour triompher de l’ombre, il faut voyager pour réaliser ses aspirations ». A l’intérieur de la trame, les concepts peuvent être véhiculés et rien ne change. Rien ne change.

Depuis des milliers d’années, certains aspirent à la lumière tout en ne faisant pas le choix de déposer au cœur de la lumière les concepts de sombre et de lumineux, de pénurie ou d’affluence, de lutte. Les civilisations et les traditions sont devenues des concepts, des archétypes au sein de la trame. Et dans la Terre tridimensionnelle, aucun pays n’échappe à cela.

Pourtant simultanément est la Terre lumière. Celle-là ne se visite par aucun voyage. Les lois de celle-là ne se gagnent par aucun travail. Ce qui établit concrètement chaque être hors de la trame et dans la fréquence lumière, c’est le lâcher-prise, l’amour, la dévotion.

Le passeport, c’est le corps. Le passeport entre la vie tridimensionnelle et la vie lumière - cette lumière qui est au-delà du duel - c’est le corps. Le corps dans toutes ses couches, le corps physique, le corps éthérique, astral, le corps de lumière, ce corps de lumière qui est la source, la nature et le jaillissement de tous les corps. Et de chaque corps, jaillit une réalité plus ou moins dense, plus ou moins établie dans l’évidence que seule est la liberté.

Il est vrai, être établi dans la vie lumière, dans ce paradis qu’est la Terre, dans ce paradis qu’est le cosmos, dans ces êtres divins qu’est chaque être humain - divin, profondément divin - cela demande la passion de faire le choix de n’honorer que l’évidence « seule est la lumière ».

Honorer cette évidence par l’attention et l’intention. Je me réveille le matin, où suis-je et qui suis-je ? Est-ce que je suis un pantin qui suit une histoire tridimensionnelle ? Il faut bien revêtir son armure pour lutter contre l’ombre, revêtir son armure pour acquérir l’abondance, revêtir son armure pour gagner la santé parfaite, revêtir son armure pour vaincre la mort... Quelle armure ?

Quelle armure ? Il n’y en a qu’une, la trame, ce ramassis de croyances et de concepts que l’on véhicule ou contre lesquels on se bat, c’est la même chose. Entrer dedans ou y résister, c’est la même chose. Cela leur donne vie et cela devient l’armure. Et l’on se réveille le matin, revenant pourtant de l’évidence que seule est la lumière, revenant du paradis qu’est la Terre, des jardins célestes. Ils sont bien connus ces jardins célestes. Ils sont notre demeure, n’est-ce pas ? Et l’on se retrouve sur un lit qui semble être matière et l’on oublie. Et l’on croit qu’il faut revêtir son armure pour conquérir la lumière. Quelle illusion ! Comment conquérir ce que l’on est ?

Heureux ceux et celles qui se réveillent le matin emplis de l’intention d’être le dévot de la joie, la dévote de l’amour, de la lumière. Et la dévotion s’exprime par le fait de ne porter son regard que sur cela, et de recréer dans la structure et la texture de ses corps, la fréquence du vrai, du beau, du bon. Il n’est que cela.

La plus grande illusion est de croire qu’il y a un corps physique enfermé et un corps lumineux ailleurs. 

La nature et la texture de « merci » sont tissées du regard qui traverse les croyances, les trames, les apparences, et surtout le duel, le duel qui fait croire qu’il y a un monde dans lequel il faut porter une armure, gagner. Gagner de l’argent, de la puissance, de la vitalité, se battre, aller loin, voyager pour se battre, gagner sur ses démons. Gagner sur les démons et quoi d’autre ? Et quoi d’autre ?...

L’art de l’incarnation n’est pas régi par les lois connues, ces lois véhiculées et animées par l’agitation toujours croissante de cette société qui croit devoir se battre pour vaincre la pénurie, la maladie, la mort et quoi encore ? Elle est toujours plus affolée cette société et elle entraîne ceux et celles qui se laissent entraîner à croire que c’est réel et qu’il faut bien suivre. Après tout, ce sont les lois tridimensionnelles, n’est-ce pas ? Non, ce ne sont pas les lois tridimensionnelles car les dimensions ne sont qu’une, la lumière, puisqu’il n’est que Cela, n’est-ce pas, et que la loi est celle de l’adoration, de la dévotion, de la gratitude, merci, merci, merci !...

L’humain est divin. Cela ne s’inscrit pas dans la ligne du devenir. La mortalité n’est pas à vaincre car tout le monde le sait quand même, même au sein de cette apparence de mortalité, est la vie. La vie est éternelle. Même au sein de la trame, cela est connu, connu mais non honoré car emporté par cette course folle de l’énergie dispersée et dissipée. La croyance reste animée. Il faut se battre, n’est-ce pas ? Il faut travailler dur, beaucoup et vite. Il faut vivre vite. Il faut voyager. Il faut, il faut... Il faut surtout vaincre cette mort. Et c’est la course pour triompher de ce qui n’existe pas. Quelle illusion !...

Qu’est-ce qui fait l’illusion ? L’attention crée l’illusion. L’on oublie. Pris par le tournoiement de ce ramassis de croyances et de concepts, l’on oublie et l’on tourne dans la même cage, incarnation après incarnation. Peut-être que la porte est un peu plus entrouverte, un peu plus. Alors il semble que l’on peut respirer un air un peu plus spirituel peut-être. Il semble que l’humanité progresse un peu et qu’il faut se battre pour accompagner cela... Quelle illusion ! Et pourtant, ces êtres-là restent dans les mêmes paradigmes…

La fraternité, hors du temps et de l’espace, a la passion de rappeler les lois de l’incarnation. La base de toutes ces lois est l’attention car l’attention donne vie… Reste à chacun et chacune de faire le choix d’honorer cet accompagnement en lâchant prise. Lâcher prise de ce qui semble être les paradigmes de la tridimensionnalité. Cela ne l’est pas. La tridimensionnalité peut être vécue comme le flot de la grâce, car la loi de l’attention régit toutes les dimensions et tous les plans. L’attention donne vie. L’attention mise sur les lois de la trame les font perdurer. L’attention mise sur la grâce au sein même de toutes ces lois fait resplendir la grâce, et les lois sont transmuées. L’attention donne vie.

Dans la vie tridimensionnelle, dévote de l’évidence que seule est la lumière, l’intention suffit pour sa réalisation. L’on peut jouer le jeu tridimensionnel. L’on peut jouer le jeu de l’espace et du temps. L’on peut jouer le jeu de son individualisation, certains le nomment dharma. L’on peut jouer le jeu des relations tout en choisissant de n’honorer que l’évidence que l’attention donne vie. Alors on se rive sur d’autres lois. Ces lois-là, elles aussi, ont leur base dans l’évidence suprême « l’attention donne vie ». Et la fraternité anime les lois de la grâce, les imprimant au sein même des structures corporelles…

La tridimensionnalité est pure lumière. La fréquence de l’humain divin est précipitée dans bien des corps. Tous ont, inhérent en eux, l’immortalité, la vitalité, la précipitation de l’affluence. Tous, du plus dense au plus éthérique, tous ont la même divinité. La plus grande illusion est de croire qu’il y a un corps physique enfermé et un corps lumineux ailleurs quelque part dans un autre espace, un autre temps, et qu’il faut se battre. Se battre, l’on aurait pu être épuisé depuis le temps que l’on se bat. Pourtant l’on continue, ayant un tout petit peu entrouvert la porte pour que vienne un peu plus d’énergie… Le corps, lui, exulte et sait qu’il est Cela, même si celui qui croit être le maître de ce corps joue au jeu de l’esclave…

Voyez la beauté, il est vrai, la Terre s’ouvre, petit à petit. Dans la ligne du devenir, l’être humain grandit, petit à petit. Et la fraternité proclame le chant de triomphe, « tu n’as pas besoin de petit à petit, c’est maintenant frère, sœur de lumière. Maintenant tu pourrais, maintenant. » Comme ces corps qui maintenant triomphent d’une apparente dégradation et qui se retrouvent concrètement - les appareils de mesure en témoignent - qui se retrouvent guéris. Comme ce qui s’appelle miracle, qui n’est pas un miracle, qui est la vie normale d’un être qui a compris que l’attention donne vie et qui fait jaillir l’abondance. Comme ce qui semble miracle de cette éternelle célébration, est la célébration de la vie de ces êtres qui jouent le jeu de l’incarnation à travers le jeu de la précipitation maintenant. Cela est maintenant. Cela ne s’inscrit pas dans une ligne de devenir…

Partout, même dans les endroits qui semblent le cacher le plus, même chez les êtres qui semblent l’occulter le plus, le diamant resplendit, ce diamant qui est tout.

 

Choisir sa réalité en choisissant la fréquence. 

 

Depuis la pleine présence, déjouer tous les automatismes, les automatismes de pensée, de compréhension, tous ces automatismes qui font toujours retourner dans les mêmes rails, les rails de la méfiance, des interprétations erronées, des habitudes, des actions compulsives. « L’humanité a toujours fait cela, alors je fais cela. » Déjouer ces modes de fonctionnement pour retrouver la liberté du choix d’être à l’image de son intention la plus profonde, du choix d’être le pur reflet de sa divinité, du choix d’être un être unique qui choisit à chaque moment sa réalité.

Il est réel que la Terre s’ouvre. Il est réel aussi que cette ouverture est à la mesure du choix de chaque être, non pour la Terre elle-même mais pour chaque être puisque chaque être perçoit la Terre qu’il ou elle crée puisque seul est le silence et que la création est la projection de celui qui la perçoit.

Retrouver la réalité d’être créateur renverse, si l’on peut dire, le contexte du mode de fonctionnement. L’être alors sait qu’il ou elle crée sa réalité. Le poids de l’attention n’est pas tant sur les apparences de cette réalité mais sur l’intention qui est à la source et qui accompagne le jaillissement des apparences de réalité.

Toujours appuyer le poids de son attention sur l’attention offerte au silence, non de façon statique mais pleinement dynamique. L’attention offerte au silence est une relation, une relation d’amour car le silence est conscience, le silence est la vie, le silence est l’Être vénérable. Et reconnaître, au cœur du souffle, le silence. Ainsi le souffle est le pilier et nous ramène toujours à la source éternelle.

Au cœur du souffle, contempler le silence et toujours s’émerveiller. S’émerveiller de la beauté du pouvoir d’organisation de l’infini silence… S’émerveiller éternellement.

Et s’émerveiller amène au choix conscient, ce choix conscient qui permet justement de sortir de ce tissage de pensées, de formes-pensées, de croyances, de certitudes qui enferment et semblent masquer la simple réalité de ce qui est.

Choisir sa réalité en choisissant la fréquence à partir de laquelle sont générées les perceptions. Certains peuvent percevoir une réalité et d’autres une autre qui semble diamétralement opposée. La réalité perçue est toujours à l’image de la fréquence à partir de laquelle elle est émise. Et simultanément, la fréquence détermine la perception car l’on ne voit que ce que l’on est.

L’invitation est, au sein de l’émerveillement, de grandir encore et toujours en conscience, de grandir encore et toujours dans cette perception raffinée qui permet de percevoir avec toujours plus d’acuité ce qui est un simple automatisme programmé par ce tissage de formes-pensées ou ce qui est la simple réalité unique correspondant à l’unicité de la fréquence que l’on émet. C’est là qu’est la passion d’être vivant, émettre une fréquence unique.

Pour développer cette acuité de perception, de conscience, de vigilance-amour, il est beau encore et toujours de vivifier toutes ses structures que ce soit la structure corporelle, celle énergétique ou sensorielle, ou même relationnelle. A partir d’où est-ce que je base ma réalité ? A partir d’où est-ce que j’émets la fréquence qui projette cette réalité ? A partir d’où toujours… Trop souvent l’humanité croit diriger les rênes. Embrasser la vision la plus vaste et la plus belle est acte de dévotion.

Toujours être rayonnement. Toujours être pleinement participant à cette fraternité qui incessamment bénit. A travers chaque souffle, à travers chaque mouvement, chaque silence, bénir éternellement. C’est bien le plus beau mode de fonctionnement, n’est-ce pas ? Et l’unique correspondant à la vibration la plus haute. Bénir éternellement sans aucun jugement, sans aucune autre implication que d’être cette source éternelle, ce jaillissement du cœur qui s’exprime à travers chaque apparence de vie. Ce simple acte de bénir peut transfigurer les réalités.

Pour accompagner ce choix conscient de chaque moment, oser dynamiser les structures corporelle, mentale, émotionnelle, bien au-delà de ce qui est entendu normalement par dynamiser. Le corps se doit d’être pulsation de vitalité. Tous les corps se doivent cela aussi, toutes les parcelles de l’être. 

Intensifier le dynamisme, ainsi multiplier à l’infini la fréquence de la vibration d’émerveillement. Ainsi simplement bénir la Terre dans chaque moment.

S’émerveiller parce que le cœur est le temple et que concrètement cette conscience que le cœur est le temple est la gratitude offerte à tous les jaillissements projetés de ce temple-cœur. Tout cela multiplie la plénitude d’être le corps-lumière. La plénitude multipliée permet à la fréquence de s’élever. La fréquence plus élevée ouvre à la réalité correspondante qui va aussi s’élever.

Plus que jamais, faire le choix conscient d’optimiser la relation avec son corps, avec son environnement, avec la nature. Honorer les arbres. Ils sont maîtres. Ils opèrent la tendre reliance, la tendre reconnexion par leur simple présence et leur simple exemple d’être le rayonnement de verticalité du vivant.

L’un des fondements de la vie sur Terre est de ne regarder que la beauté, de s’émerveiller de la beauté au sein même de la beauté, ainsi de n’animer que cela, de magnifier cela, d’en être l’élève et le maître.

L’heure est venue d’incarner l’éternité de la victoire, l’émerveillement devant la splendeur d’être créateur et de créer sa réalité à l’image du-de la Vénérable. Sacré est le don de l’incarnation.

Lorsque l’orage éclate. 

​St Germain

Ne jamais s’arrêter. Aller toujours au-delà de soi et noter les bénédictions… Les addictions de l’humanité aux histoires de drames fait que trop souvent on ne regarde plus que ce qui semble ne pas aller, ce qui semble être chamboulé… Noter toutes les bénédictions petites ou grandes qui, même au sein de ces énergies chamboulées, sont des clins d’œil de la lumière.

Lorsque l’orage éclate et que les éclairs fusent, les éclairs éclairent des espaces de pure beauté. Lorsqu’un orage est là, certains ne pensent qu’à se préserver du tonnerre ou se protéger des éclairs, d’autres en profitent pour regarder la beauté révélée par l’orage. Avoir cette attitude en soi adoucit magnifiquement l’impact des coups de tonnerre.

Ne pas se soucier d’être chahuté, regarder la beauté. Et ce regard posé sur la beauté adoucit l’énergie chahutée et la transforme en ferment…

Souvenez-vous, plus l’orage semble puissant, plus l’on porte son attention sur la beauté révélée par l’orage. Et cette beauté est intense à la hauteur de l’orage. Bien sûr si l’on choisit de ne mettre son attention que sur le tonnerre qui claque et les éclairs qui aveuglent, l’on ne voit plus la beauté. Pourtant elle est là. Notez-la, notez tous ces petits progrès entre deux éclairs. Notez ce qui s’éclaire, ce qui s’illumine. Il y a toujours de la beauté révélée, intensifiée.

L’invitation pour l’humanité est de changer son regard. Le tonnerre et les éclairs ne sont qu’une partie. La beauté révélée est une autre partie. A ne regarder que les éclairs et le tonnerre, l’on ne perçoit plus la beauté. A regarder la beauté, l’on adoucit beaucoup l’impact des éclairs et du tonnerre. A chacun de choisir.

 

L’invitation n’est jamais d’attendre mais de créer.  

Les êtres humains sont créateurs. Il n’a jamais été dans le plan de l’humanité d’être spectateur, mais d’être créateur. Ainsi l’invitation n’est jamais d’attendre mais de créer…

La Terre est lumière maintenant. Voyez la beauté, selon le plan tridimensionnel régi par le devenir, la Terre est en devenir, selon le plan de lumière, la Terre est lumière maintenant. Ce fait de tenir cette vision de la Terre lumière maintenant s’infiltre, ruisselle, imprègne l’apparence tridimensionnelle et permet d’élever la vibration de la Terre pour actualiser cette réalité de la Terre lumière sur tous les plans.

Porter la vision de la Terre lumière n’est pas rêver ou créer une fantaisie, mais créer la réalité. L’imprimer, l’imprégner. Il en est de même pour toutes les visions. La vision est graine créatrice, la graine créatrice la plus puissante. Car la vision unit plusieurs sens ou tous les sens dans la visualisation de l’intention. Et la vision a la puissance de maintenant. Car la vision est créée maintenant et portée maintenant, en abstraction de la notion même d’après ou d’avant. Ce n’est que maintenant que la vision peut être tenue dans le cœur, dans la conscience. Ainsi est créée la plus puissante graine de création, de manifestation, de précipitation. Porter la vision de la Terre lumière est le plus beau don que vous puissiez faire à Gaia, que vous puissiez faire à toutes les manifestations de la Terre.

Porter la vision n’a son sens que depuis cet équilibre rétabli qui reste la base. Le cœur est le centre, le temple, le pilier d’équilibre, le centre d’harmonie. Et c’est au cœur du cœur que la vision est tenue. Si l’on croit tenir la vision dans la pensée mentale, ce n’est pas une vision. Une vision n’est créée, n’est tenue que dans le cœur car la vision même est vivante, vivante de sentiment, vivante de ressentis concrets de sa manifestation. La vision, c’est l’image, au diapason du cœur, d’une intention. Et la vision contient l’évidence que l’intention est déjà réalisée maintenant. Maintenant, à l’échelle de l’éternel.

Ainsi l’être lumière crée sa réalité à tous les niveaux d’existence. La vision est placée et tenue dans le cœur du cœur. La vision est nourrie de l’intention très claire. La vision est nourrie par la verticalité de l’énergie qui traverse le corps. Il ne s’agit pas d’un rêve ni d’un concept.

L’attention peut être de sortir de cette croyance dans le devenir pour actualiser maintenant la perfection de l’Être que Je Suis. Le souffle est l’ancre. L’attention offerte au souffle ouvre la porte. Encore faut-il connaître l’intensité de l’attention…

La vision de la Terre d’harmonie. Porter cette vision avec précision. Quel est le signe de la Terre d’harmonie ? Quelle est sa saveur ? Concrètement, quel que soit le niveau de concrétisation, quelle est la saveur de la Terre d’harmonie ? Encore une fois, une vision se doit d’être nourrie de l’émerveillement des sentiments. Une vision n’est pas une image conceptualisée, mais la plénitude de l’impulsion du cœur qu’est cette image concrète projetée par l’attention et l’intention.

La base reste l’attention offerte à l’énergie qui traverse le corps, à la pleine présence. L’attention offerte de façon si intense que le cœur devient le centre d’équilibre. C’est dans le cœur qu’est créée l’alchimie de la vision. La vision contient en elle l’implication de l’attention permettant sa réalisation. La vision contient en elle l’émerveillement devant la beauté de la réalisation. S’émerveiller devant la Terre d’harmonie, depuis le cœur du cœur. Non depuis le mental, ce qui ne serait qu’un rêve. Depuis le cœur du cœur, porter la vision c’est la créer, la manifester, la précipiter.

La vision ne connaît que le plein, la plénitude, la joie. Le cœur sait garder cette vibration d’être la joie et nourrir l’émergence de toute vision, de tout mouvement, de toute visualisation.

Dans le cœur du cœur, la vision repose sur le silence, est nourrie par le silence et nourrie par la joie. La vision de la Terre d’harmonie ou la vision dans quelque autre domaine de l’harmonie, au niveau le plus vaste et le plus simple. Maintenant est venue l’heure d’offrir toute croyance, toute idée préconçue, pour être la plénitude du renouveau dans chaque journée.

Ainsi dans le silence, nourrir la vision. La nourrir par la pleine présence. C’est ainsi que l’on crée sa réalité. La vision n’est créée qu’à partir du sentiment de plénitude et d’émerveillement parce qu’elle est déjà réalisée. La vision ne tient aucun compte du passé ou du futur, elle est que maintenant. Maintenant la Terre est lumière. Maintenant Je Suis le créateur de ma réalité.

Choisir la version la plus parfaite de chaque moment.

 

L’invitation, vous le savez, est de retrouver le sens sacré de l’incarnation. Le sens sacré de l’incarnation. Puisse l’humanité ne jamais oublier. Chaque pas est sacré, chaque parole, chaque pensée, chaque intention, chaque silence est sacré, même pour ceux qui prétendent avoir oublié cela.

Comprenez la puissance d’un cercle d’êtres qui choisit de sortir de la trame, la moyenne, la tiédeur, ce qui semble l’inévitable du collectif, qui se répète et se répète. Non. Il est une vie qui est pur jaillissement, qui est régie par l’autodépassement perpétuel, qui laisse par choix conscient les croyances et leurs conséquences dans le corps humain, dans les émotions humaines, dans les relations humaines, dans les relations de l’humain et de la nature.

Dans chaque acte, honorer le sacré. A honorer le sacré, l’on agit de façon sacrée. Chaque mot compte, chaque pensée compte. Et cela n’est que jaillissement de joie, oubliant totalement le sens de bien ou de mal faire, oubliant totalement le sens du jugement. S’ouvrir au sacré de la vie par dévotion simplement. Vivre autrement, non pas à l’intérieur de la trame mais un peu mieux ou même beaucoup mieux… Ce qui est à l’intérieur de la trame ne connaît pas le sacré, en a fait un concept, tout des croyances. La liberté n’est pas un concept, elle jaillit et brûle comme un feu.

Apprendre dans la pleine présence à vivre en conscience chaque acte, chaque pensée, chaque parole. D’où est-ce que cela vient ? Tout le monde a fait comme cela alors je fais comme cela, en manque de respect pour la nature, pour le sacré, pour le divin… La vie sacrée est vie d’infini respect. On est bien loin là d’essayer de bien faire. L’on vit et c’est tout, dans la pleine conscience. Pourquoi cela ? Pourquoi ne pas choisir la version la plus parfaite de chaque moment ? Cela a sa base dans l’intensité de présence qu’aucun être humain ne connaît et qui est ouverte à l’être humain parce que l’être humain est divin et que l’être humain peut tout, surtout le sacré.

Vivre exalté. Vivre au service, au service de la vie, au service de l’herbe sur laquelle on marche, au service des pierres et des rocs qui parlent et qui chantent, au service des étoiles, au service de l’amour. Vivre d’écoute puisque tout communique, tout exprime la gloire. Innocemment tout s’offre. S’offrir à ce qui s’offre et ensemble, unis à l’univers tout entier, offrir la création au-à la Suprême.

Avec passion, avec tendresse, avec joie infinie, aller toujours au-delà. Toujours intensifier la présence. Sortir des schémas connus pour embrasser le vrai, le simple, le sacré. Ce n’est pas nécessairement mystique, ce peut être la relation avec les étoiles, avec ses amis, avec ses voisins, avec l’herbe, avec les fleurs… Tout est sacré.

Ne rien vouloir changer de l’ordre cosmique, l’entendre, le servir, l’honorer et ainsi jaillir dans chaque moment de maintenant. Jaillir à travers la flamme de son unicité. Et regarder la beauté, des milliards d’êtres, des milliards de façons uniques d’honorer la création et d’honorer le divin. Des milliards d’êtres, des milliards de dévots, les dévots de Cela qui est tout et plus que tout, des dévots de la beauté qui place tout dans la création avec une intelligence infinie.

Ne regardez que la beauté. Ne perdez pas l’énergie à regarder ce qui semble devoir être changé. Changez-le en incarnant le respect infini, l’amour infini, la tendresse infinie. Changez-le en étant présence d’amour, simplement.

Soyez attentif à l’hygiène, l’hygiène de la pensée, des sentiments, des paroles, des pensées, de la relation avec son corps, de la relation avec son environnement, de la relation avec le cosmos. Tout est sacré.

Ne faites pas ce que vous faites parce que tout le monde le fait. Ne mangez pas ce que vous mangez parce que tout le monde le mange. Ne dormez pas de la façon dont tout le monde dort. Ecoutez le sacré et servez-le. C’est joyeux. C’est passionnant. C’est le sens de l’incarnation. C’est le sens de l’union…

Ce n’est que l’infini de la joie. Le corps humain n’est que l’infini de la joie. Les relations ne sont que l’infini de la joie. Et le grand vénérable silence n’est que l’infini de la joie. La vie est un miracle. Un miracle.

Concrètement, ne vous arrêtez jamais, intensifiez la présence. Intensifiez la présence, intensifiez la conscience. Ne plus vivre jamais par automatisme. Vivre en conscience à l’écoute du sacré en tout et danser la danse de la vie. Ne vous arrêtez jamais.

L’être humain de façon littérale est divin. Le corps humain de façon littérale est divin. Ne vous arrêtez jamais.

Sortez des automatismes, de tous les automatismes. Vivre en conscience vous permet de comprendre que vous faites peut-être ce geste ou avez cette émotion ou cette habitude par automatisme. Cela demande beaucoup de clarté et de conscience pour sortir des automatismes. Et soyez conscients que la plupart des courants spirituels, eux aussi, restent dans les automatismes. Par amour pour la vie, recréez le sacré de la vie. C’est tellement beau. C’est exigeant et c’est bien cela la vie, n’est-ce pas ? L’autodépassement perpétuel, c’est la passion, n’est-ce pas ? C’est ce qui nourrit le corps de l’or, du nectar, de la beauté.

 

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L’histoire de l’humanité a une base erronée. 

Dans le silence, est inscrite la mémoire de l’humain divin. L’humanité a fait son histoire à partir d’une base erronée. L’histoire qui soi-disant est l’histoire pour l’humanité, occulte totalement ces périodes de simple gloire de l’humanité. La beauté des civilisations de lumière. C’est cela qui peut être le standard et la norme. On est bien loin alors d’une humanité un peu améliorée qui semble porter des limites comme l’inévitable. La seule limite est celle que le mental impose.

L’humain divin. Ne jamais s’arrêter nulle part. Ne pas se contenter d’une moyenne améliorée. Oser s’élancer pour porter la vision de l’humanité à travers son incarnation. Et la vision de l’humanité est la vision du divin incarné. Cela passe par le « tout est possible » concrètement. Tout est possible, non pas par une volonté individuelle qui voudrait s’amuser à être magicien. Tout est possible comme dans le temple, par hommage au Divin, on laisse la vie se déployer. Et la vie déployée a des normes totalement autres que les normes des sociétés qui acceptent la notion des limites. Ce qui régit ce jaillissement et cet autodépassement, c’est la puissance de l’univers. Car un être osant actualiser le déploiement est en parfaite harmonie avec l’univers.

L’harmonie parfaite, comprenez-le, est au diapason de l’infini. La beauté et la puissance de l’être humain, sont au diapason de l’infini. La réalité du cœur ouvert est ce cœur qui bat en unisson avec le cœur cosmique. De ce cœur, jaillit le corps de lumière qui n’est jamais figé, qui éternellement jaillit et se fond au cœur du silence, dans chaque cellule. Le rythme de ce jaillissement est le chant de dévotion.

Lorsqu’il vous est dit que l’être humain ne connaît pas l’intense, cela est une invitation à l’autodépassement éternel, une invitation à embrasser la vie, non depuis l’individualité mais depuis cette individualisation qui s’est totalement inclinée devant l’Être cosmique. S’incliner c’est l’incarner.

Le mental ne peut saisir ce qu’est l’intense. Il peut tendre vers toujours plus d’intense et cela est beau, et simultanément il sait qu’il est une autre valeur, une autre dimension, un autre critère, régissant les lois de la vie intense, une intensité de simplicité, une intensité de présence qui par son intensité même embrase la flamme.

Ne prendre comme modèle que le divin. Les standards humains, vous le savez, sont ceux des sous-humains. Il y a l’humain divin et l’humain tendant vers l’animal. Pour l’humain dont l’inspiration est de s’élever pour réaliser l’humain divin, il convient de sortir complétement des critères qui tendent vers l’animalité. Retrouver la maîtrise. Être à l’écoute très fine de la perfection dans chaque phase de la vie, sans faire aucun compromis, à aucun niveau.

Bien sûr, il y a la multidimensionnalité, et l’aspect tridimensionnel peut se sentir façonné de mémoires ou de croyances. Éternellement offrir ces mémoires et ces croyances à sa propre divinité et trancher. Trancher les fils des normes, quelles qu’elles soient, pour embrasser les normes de la vie humaine divine. Trancher dans sa relation avec son corps, avec tous les aspects de soi. Trancher même dans la relation avec la société, sans se laisser aveugler par les règles de la trame, et sans se rebeller. Être créateur et c’est tout, à l’écoute de sa perfection. Être créateur avec vigueur comme celui ou celle qui restaure des chemins qui ont toujours étaient là et qui ont été couverts des broussailles. Couper les broussailles pour que la voie apparaisse claire, droite.

La voie est la voie sans voie. Car vous le savez, cette voie n’est pas régie par le devenir, elle est régie par le diapason juste, ce diapason qui vibre à l’unisson de la perfection. Ainsi, sans se baser sur quelque devenir, éternellement par passion et par dévotion, l’être ajuste sa fréquence.

Chaque moment est moment de choix conscient. Le choix, vous l’avez compris, est entre l’ouverture de l’humain divin et les légères améliorations de la trame, peut-être un peu moins enfermé, peut-être un peu plus libéré. Pourtant l’humain divin est à un diapason totalement différent. Une force de vitalité, de vigueur, fait que la fréquence s’élève éternellement et quitte irrémédiablement les voies des soi-disant modérés, des soi-disant tempérés, de ceux qui n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas d’améliorer la société, la Terre ou le monde, mais de la transfigurer dans la puissance de l’échelle de la divinité.

 

Comme les disques durs, de temps en temps il faut faire un reset. 

La fraternité l’a toujours dit, elle marche dans la joie d’accompagner. Leur regard, leur vie, est la norme. L’humanité l’a toujours su, les maîtres l’ont toujours dit, alors qu’attend-elle ? Il ne s’agit pas d’améliorer, il s’agit de transfigurer. La vie divine a des critères totalement autres, à découvrir, à écouter, à entendre, comme on découvre un bébé divin.

Il faudrait que l’humanité ose enterrer son histoire, qu’elle soit celle des sociétés ou des individus, pour écouter, embrasser, honorer la seule histoire, celle du Divin. Cela veut dire effacer les modes préétablis. Comme les disques durs, de temps en temps il faut faire un reset.

La base, vous l’avez compris, encore et toujours est d’intensifier la présence, de prendre comme bâton de marche, la splendeur de son essence, en la découvrant éternellement de nouveau, tout comme l’on découvre la beauté d’un bébé nouveau-né.

Ne pas s’enfermer. Ne pas enfermer l’innocence de l’essence, dans le fait de croire savoir. L’on ne sait jamais. L’on ne connaît jamais. L’on est l’insaisissable qui toujours s’autodépasse. L’on ne connaît jamais et pourtant on suit cette image si claire de la divinité, parce qu’au-delà de savoir ou de connaître, l’humanité entend dans le battement de son propre cœur, le cœur cosmique de l’humain divin, ce cœur qui résonne au même rythme que celui des Elohims, du Grand Créateur, des Êtres cosmiques, parce que seul est Cela.

Le mental ne peut appréhender. En intensifiant la présence, l’on choisit d’enterrer le monde mental pour embrasser la vie divine. Cela ne peut se faire selon des critères mentaux.

La base reste d’intensifier la présence encore et toujours. Accepter d’être écoute, écoute de la beauté. La solliciter partout. La rencontrer partout, cette beauté qui transcende la dualité. Le moteur est la passion d’être le dévot, la dévote, car la maîtrise a sa base dans la dévotion, cette dévotion qui est l’incarnation. Non un sentiment, l’incarnation.

 

Pour changer l’humanité, s’établir dans la fréquence de l’union. 

Au-delà de la croyance dans des plans, des dimensions, des hiérarchies, oser s’établir à la fréquence qui est l’ouverture. Oser être le chant vivant…

Un seul cœur, la fraternité (de lumière). Ils n’ont jamais voulu être nommés maîtres. Ils n’ont jamais voulu la distance. Ils invitent à l’union. Ils invitent à retrouver le sens profond de la fraternité.

Ne pas se contenter de survivre, certains un peu mieux que d’autres, vivre pleinement. Être le chant. Appeler la fraternité comme on appelle ses meilleurs amis. Les appeler comme vous appelez vos amis. Il faut faire le numéro juste, n’est-ce pas, pour se parler. Le numéro, là, est la fréquence, celle qui exclut radicalement tout notion de jugement ou de critique, qui exclut tout ce qui semble séparé de la joie infinie d’être la fraternité du vivant.

Oublier la notion de plans ou de dimensions. S’harmoniser à la fréquence de l’union par choix conscient. C’est l’attention qui permet d’accorder la fréquence. Les maîtres n’ont l’attention que sur la beauté, que sur l’amour…

Oser créer la vie divine, comme si on la peignait avec son attention. Le reste n’existe pas si vous choisissez la fréquence juste. Cela passe par avoir un mode de vie adéquat, une hygiène adéquate, une nourriture adéquate, un mode de pensée adéquat, adéquats à la pureté de l’Être.

Oser la vie dans l’union divine. Pas comme un rêve, le rêve n’y pénètre pas, pas comme un concept, les concepts ne le saisissent pas, comme la réalité de celui et de celle qui choisissent la fréquence juste, celle de la fraternité, dans la pureté absolue. La pureté du cœur ne peut que s’exprimer par la pureté de chaque expression de sa vie. Ainsi naturellement dans sa création, seule est la pureté, seule est la joie. Le reste n’existe pas. Et la puissance de la pureté, la puissance de la joie, la puissance de l’amour et la puissance de cette vie au sein de la fraternité, embrasent la réalité. La magie opère. Pour celui et celle qui vivent à cette fréquence, seule est l’harmonie. Ne regarder que la beauté, n’aimer que la beauté, ne chanter que la beauté, la crée.

L’humanité pourrait comprendre que tout ce qui semble déformé ou ardu, et contre lequel elle croit devoir lutter, n’existe pas. Cela existe dans la fréquence correspondant à cette énergie. Dès que l’on change de la fréquence, cela n’existe pas. Comprenez la puissance pour changer l’humanité, de choisir de s’établir irrémédiablement dans la fréquence de l’union. Visualiser la puissance, pour toutes les fréquences, de la victoire de cette fréquence, même dans la vie d’un seul être humain. C’est le plus beau don qui puisse être fait à la Terre et à l’humanité.

Infiniment puissante est l’unité cœur-cerveau. 

Il est passionnant, n’est-ce pas, de retrouver l’art de l’incarnation, retrouver son unicité. Et inhérente à son unicité est cette unique façon d’appréhender la vie, de projeter le monde. Car le monde est projeté comme un calque exact de nos croyances, de nos évidences, de nos visions, de notre mission.

Heureux ceux et celles qui savent sortir de la trame tissée par le collectif de tous ceux qui vivent en mode automatique sans le savoir, jouant les rôles de la grande comédie, sans chercher en conscience le sens de ce rôle, le fil directeur de la comédie, la comédie du monde mental. Le monde mental dicte ses absolus et l’être oublieux de sa toute-puissance, s’incline et sert son maître, oubliant qu’il choisit de faire de ce mental le maître.

Sortir de la trame. Oser incarner son unicité avec audace et discrétion, dans le silence de celui et celle qui sait « Je Suis le Créateur de ma réalité ». Le trésor, c’est la vision que j’ai de ma vie, unique. Et à chaque moment je choisis d’être maître de ma vie, ce que Je Suis, cet être unique. Non pas un pantin du mental qui s’agite comme tous les pantins s’agitent sur la scène, les mêmes mouvements à peu près, les mêmes croyances, le même esclavage. Et le pantin du mental est accompagné du pantin des émotions, du pantin de l’ego.

Couper les fils des marionnettes par choix conscient, par enthousiasme de cet être qui sait « Je Suis le créateur de ma vie ». Couper les fils des marionnettes par la pleine conscience, avec amour, enthousiasme et très grande authenticité. Car peu remarquent qu’ils croient couper les fils sans les couper. Légèrement différent, un mouvement un peu autre, mais le même esclavage aux histoires, aux histoires mentales. Chaque être croit exister en fonction de ses histoires. Peu importe si l’histoire est glorieuse ou lugubre, cela reste une histoire, l’histoire d’un mental qui croit créer alors qu’il rabâche. Rabâcher la loi de cause et d’effet par exemple, oubliant que l’Être, ce que Je Suis, n’est régi que par la loi de la grâce. La grâce est la plénitude du choix conscient maintenant de dire oui à sa divinité.

Cela mène dans chaque moment de maintenant à sortir de la trame. Par exemple dans la relation de l’être avec son corps. Cette relation dans la trame est régie par la cause et l’effet, les symptômes, les maladies, les dangers. Heureux celui et celle qui choisit de n’entrer avec son corps qu’à travers la vision de la pleine santé. Cela veut dire à chaque moment dénouer les fils de la trame pour rester fidèle à cette évidence que le corps humain n’est fabriqué que des pensées, que des émotions, que des pensées.

Ce qui transforme un corps qui semble matériel en un corps de lumière, c’est de sortir des histoires des marionnettes qui jouent le jeu comme tout le monde le joue dans la trame. Quelquefois un jeu un peu amélioré et l’on croit être plus avancé. Pourtant les mêmes fils des marionnettes, alors qu’il suffirait de sortir de la trame, de choisir consciemment dans chaque moment, dans chaque moment, de projeter la vision de la création, sa création.

Parce que vous le savez, votre physique l’a montré, la création n’est pas figée. Ce qui fait que la création semble figée et la même pour tous les êtres, c’est l’addiction des êtres à la norme de la trame, comme cette grande comédie, sans beaucoup d’imagination en fait. De génération en génération, la même comédie. Heureux celui et celle qui choisit d’accepter moment après moment que le droit sacré, et même le devoir sacré de chaque être, est de projeter sa création, la projection fidèle de sa vision.

C’est bien là la seule mission, projeter la beauté de sa vision sans aucun compromis. Cela demande d’être pleinement présent…

Pour créer un tableau, il faut que la toile soit vierge. Pour que la toile soit vierge, il convient que, de la pleine présence, le cœur soit ramené comme le point d’équilibre et naturellement, du cœur, émane la douce clarté qui vient animer la glande pinéale, qui vient animer le cerveau. Alors se crée une unité. Infiniment puissante, cette unité. C’est ainsi que l’on crée. Du cœur alors, émanent les sentiments les plus fins. Des sentiments les plus fins, sont générés les flots du nectar. Les flots du nectar transfigure le corps maintenant. Le corps est lumière maintenant.

Voyez la beauté. Pour sortir du théâtre, il faut quitter la scène, quitter les lois qui régissent le jeu de la scène. Il ne servirait à rien de les changer un peu, de vouloir y résister, de se lamenter ou de s’en réjouir. L’on quitte la scène et l’on s’installe au cœur de l’univers qui repose au cœur du cœur de chaque être pour rétablir le fonctionnement normal de l’être humain. La pleine présence ramène l’équilibre reposant sur le cœur. Du cœur retrouvé comme point d’équilibre, émane la douce clarté. La douce clarté est cet espace de silence vibrant d’où naissent les impulsions de création.

Porter sa vision comme on porte un trésor, et la laisser se déployer selon ses propres lois, les lois de la grâce, la magie de l’incarnation. Ce n’est que pure beauté. Être exalté parce que l’on est la vie. Vivre exalté, c’est bien la norme.

Temps éternel
Maintenant rayonnement
Aimer non jugement
Maintenant tous événements
Jamais bataille
Aucun voyage
Corps physique lumineux
Réalité fréquence
Orage
Créer
Version parfaite
Histoire
Disques durs
Fréquence union
Unité coeur cerveau
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